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mercredi, 02 avril 2014

Syrie-Turquie : les guerres d'Erdogan

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Syrie-Turquie: les guerres d'Erdogan
 
Les autres municipales qui peuvent sanctionner un pouvoir contesté

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr
 
Erdogan peut prendre le risque d’une guerre contre la Syrie et la provoquer artificiellement pour faire oublier les scandales et une contestation de sa politique dans la rue et dans les urnes. Face à la fuite en avant du premier ministre islamiste et la radicalisation d’un régime de plus en plus aventuriste on aimerait rappeler certaines analyses.

Erdogan, c’était dans le monde musulman la preuve qu’une démocratie islamiste était possible comme il y avait une démocratie chrétienne. L’islam modéré, nous disait-on, pouvait être conforme à la démocratie et un modèle pour les autres pays arabo-musulmans, avec un rôle de modération. Encore une fois, les benêts de la démocratie et leurs idiots utiles des médias se sont trompés.

Empêtré dans des scandales à répétition, Erdogan tord le cou aux dernières libertés turques et semble préparer une guerre de diversion en Syrie. Face aux scandales, Recep Erdogan joue sa survie et entraîne la Turquie dans sa dérive. L’instabilité et la violence politique ressurgissent. La mise au pas de l’armée a laissé les coudées franches à Erdogan qui a éliminé les derniers contre-pouvoirs. Ses adversaires, le parti kémaliste en tête, ont dénoncé « un coup d’Etat civil ». Cette manœuvre consacrée par le référendum de 2011 a permis au gouvernement de réformer partiellement la Constitution et de prendre le contrôle des hautes cours de justice, notamment pour neutraliser la Cour constitutionnelle qui avait failli dissoudre l’AKP, accusé d’« activités antilaïques » en 2008. De nombreux officiers impliqués  sont sortis de prison  et ont promis de poursuivre leur combat contre Erdogan. Un retour des militaires dans le jeu politique n’est plus à exclure

L’AKP aborde les scrutins électoraux à venir en position de favori. Les municipales du 30 mars seront suivies d’une présidentielle, en août, puis de législatives, d’ici à 2015, et l’opposition, fractionnée et prisonnière de ses propres luttes internes, ne semble pas en mesure de proposer une alternative. Le principal adversaire de M. Erdogan est le mouvement du prédicateur Fethullah Gülen, exilé aux Etats-Unis depuis 1999, qui après dix ans d’étroite collaboration, souhaite en finir avec l’ère Erdogan. Il serait temps.

La tension est montée d'un cran en Turquie avec le muselage des libertés et la révélation de nouvelles écoutes de membres du gouvernement. Selon le quotidien kémaliste Cumhuriyet, il s'agit d'une "bombe", d'un "scandale historique". 

En effet, le contenu des conversations qui ont eu lieu le 13 mars dernier au plus niveau concernant l'engagement de la Turquie dans le conflit syrien a été diffusé sur YouTube. Selon ces enregistrements qui révèlent la faiblesse de l'État mis sur écoute, le ministre des Affaires étrangères, le chef des services secrets et le numéro deux de l'état-major de l'armée turque auraient discuté d'un plan visant à provoquer une intervention militaire turque en Syrie, au besoin en créant des prétextes pour intervenir.
 
Le prétexte serait la menace qui pèse sur le mausolée ottoman de Suleyman Shah située dans le nord du pays, non loin d'Alep, considéré selon le droit international comme territoire turc et qui est sous la menace de radicaux islamistes de l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL).
 
Une bonne guerre bien morale pour faire oublier ses échecs…. Ils sont incroyables ces Turcs !

Pourquoi la Russie a raison

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Pourquoi la Russie a raison

par Guillaume Faye

Les provocations anti russes

En 1991, au moment de la fin de l’URSS, du Pacte de Varsovie et des menaces qu’ils représentaient, l’Otan aurait dû se dissoudre. Les vrais buts de l’Otan, instrument géostratégique de Washington, apparurent alors : non pas tant la défense de l’Europe que l’encerclement et l’endiguement de la Russie et le recul vers l’Est de sa sphère d’influence. Contrairement à ce qu’avait promis aux Russes Helmut Kohl, au nom de l’Occident, d’anciens pays de la zone ”socialiste” entrèrent dans l’UE (erreur économique de l’élargissement à tout le monde) et surtout dans l’Otan, ce qui apparut comme une provocation.

Seconde provocation dont les Russes se souviennent : la guerre de Yougoslavie menée par l’Otan (sans que l’Onu eût voix au chapitre) qui démembra la Yougoslavie, arracha le Kosovo à la Serbie, permit le bombardement de Belgrade. Puis ce furent l’affaire du ”bouclier antimissile” américain installé en Europe centrale, et les révolutions ”orange” en Ukraine et ”rose” en Géorgie, financées et pilotées par Washington, toujours pour grignoter la sphère géopolitique russe et ravaler la Russie post soviétique au rang de puissance régionale moyenne. Les mains tendues de Gorbatchev (la « Maison commune ») et de Poutine (la « Grande Europe ») furent repoussées avec mépris. En effet, le cauchemar de l’administration américaine est une union euro-russe, économique et militaire, de l’Atlantique au Pacifique, et la dissolution de l’Otan qui s’ensuivrait. Serviles, les chancelleries européennes ont suivi, abdiquant toute indépendance, piétinant leurs propres intérêts, la France reniant sa tradition gaullienne. 

On comprend, dans ces conditions, que le Kremlin, surtout depuis le principat de Poutine, s’estime être l’agressé. Jusqu’à présent, jamais les Russes n’avaient réagi à ces provocations, faisant profil bas. Jamais la Russie n’avait menacé l’Ouest ni tenté d’y pousser ses pions. L’Occident, piloté par Washington, a pratiqué le deux poids, deux mesures et la diplomatie à la tête du client.

Sans réfléchir, l’UE s’est alignée, comme toujours, sur les Etats-Unis, sans comprendre que son intérêt est l’alliance continentale russe et non pas l’alliance américaine de soumission. Si les vrais gaullistes étaient toujours au pouvoir en France, ils auraient fait une politique rigoureusement inverse. Le but, logique, de Washington est de casser tout renouveau de puissance russe et d’empêcher à tout prix un axe euro-russe. Donc, de réveiller la guerre froide.

Le but constant des Américains, que suivent les Européens serviles : empêcher la Russie de redevenir impériale, comme du temps des Tzars et de l’URSS, et la contenir dans un rôle de station-service, style super-Arabie du Nord. Il est logique que tout président américain, qu’il soit démocrate ou républicain, suive cette politique, qui est la logique même du tropisme thalassocratique (1).  Les USA sont peut-être maladroits dans la tactique mais remarquablement constants dans leur stratégie mondiale, depuis Wilson.

Le seul point où la Russie paraît avoir tort concerne l’irrespect du ”Mémorandum de Budapest”. Elle le signa en 1994 avec les USA et la Grande-Bretagne pour garantir l’intégrité territoriale de l’Ukraine contre l’abandon par cette dernière de l‘arsenal nucléaire hérité de l’URSS. Mais les raisons de cet abandon sont parfaitement compréhensibles d’un point de vue de russe puisque l’Occident n’a pas respecté sa parole.

Les craintes d’une menace militaire russe de la part des anciens pays du glacis soviétique, notamment les pays baltes où résident des minorités russophones et de la Pologne membres de l’UE, sont parfaitement infondées et surjouées.

On se scandalise que Poutine veuille rétablir la puissance et le prestige de la Russie en restaurant son influence dans l’ancien espace soviétique, de manière ”impériale”, en faisant obstacle à toute avancée de l’Otan et de l’UE dans ses marches géopolitique de l’Est. Mais enfin, cette visée est parfaitement légitime et correspond à l’histoire russe. Les Etats-Unis, eux, ne se gênent pas pour essayer d’établir leur ”empire” sur l’Amérique latine et une partie du Moyen-Orient, au prix d’interventions militaires brutales ou de déstabilisations. Deux poids deux mesures.

Ce n’est nullement la Russie de Poutine qui voulait la relance de la guerre froide : il s’agit d’une stratégie élaborée à Washington dès l’an 2000 lorsque Poutine a pris la succession de l’impotent Eltsine. Les Américains, au moins, défendent leurs intérêts de puissance. Alors que les Européens ont abandonné toute realpolitik au profit de lubies idéologiques, humanitaro-pacifistes.  Les Européens, aveuglés, dans le déni de leur déclin, se laissent abuser par une pseudo menace russe, alors que la véritable menace vient du Sud. Il n’est pas besoin de faire un dessin. 

Le rattachement légitime de la Crimée

La Crimée est russe depuis le XVIIIe siècle et la manière dont elle fut cédée à l’Ukraine par l’URSS de Kroutchtchev en 1954 contrevient au droit des peuples et n’a pas de valeur. Concernant le président ukrainien pro-russe, Ianoukovitch, certes un satrape – mais pas plus, voire moins, que des dizaines de dirigeants dans le monde courtisés par l’Occident – il fut élu régulièrement et il a été renversé illégalement. Issu d’émeutes et de la rue, le nouveau gouvernement provisoire ukrainien est illégitime. La décision prise en février par le nouveau pouvoir de Kiev de priver les russophones de l’officialité de leur langue fut non seulement une provocation irresponsable mais une mesure répressive violant toutes les règles de la démocratie. Les dirigeants occidentaux, partiaux, ne s’en sont pas émus. Cette mesure illégale a d’ailleurs été l’amorce des événements actuels.     

Contrairement à la propagande, l’armée russe n’a jamais envahi la Crimée. La présence des forces russes à Sébastopol était conforme aux traités internationaux. Certes, des milices pro-russes ont désarmé (pacifiquement) les forces ukrainiennes, mais nul ne peut contester la validité du référendum populaire de rattachement de la Crimée à la Russie. Poutine n’a rien manipulé du tout, il a saisi la balle au bond. C’est au contraire l’Occident qui a jeté de l’huile sur le feu en attisant une confrontation manichéenne entre une Russie impérialiste et agressive et une pauvre Ukraine victime. Tout cela dans le but de réveiller la guerre froide, afin d’affaiblir une Russie dont le retour de puissance offusque Washington et l’Otan.

Ce n’est pas la Russie de Poutine qui a décidé d’annexer illégalement la Crimée, c’est la Crimée qui a décidé, à la faveur d’une réaction ukrainienne russophobe attisée par l’Occident, de rejoindre sa mère-patrie, la Russie. De plus, en aucun cas les minorités ukrainiennes ou tatars de Crimée n’ont été menacées. Elles seront parfaitement protégées, y compris dans leurs droits linguistiques, par les autorités russes. Ce sont au contraire les russophones d’Ukraine qui prennent peur. 

En soutenant le coup d’État de Kiev, les démocraties occidentales (et avec elles l’inconstant BHL) ont passé par pertes et profit le fait que le gouvernement autoproclamé est en partie constitué de membres de Svoboda, un parti néo-nazi. Ce qui conforte parfaitement la prétendue ”propagande” russe. Oleg Tiahnybok, le président de ce parti, adepte sur les tribunes de quenelles en position haute, c’est-à-dire de saluts hitlériens, avait déclaré l’urgence de « purger l’Ukraine de 400.000 juifs ».

Le principe de l’intangibilité des frontières européennes qui, en 1992, après l’indépendance de l’Ukraine, avait interdit à la Russie de demander le retour de la Crimée en son sein, a été violé par l’Occident après la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo arraché à la Serbie malgré l’opposition de Moscou, mais aussi de l’Espagne et de la Grèce. Ce qui a donné une bonne raison à Poutine d’annexer sans un seul coup de feu la Crimée, après un référendum incontestable.

D’autre part, la récupération, sans usage de la force, de la base navale absolument vitale de Sébastopol était parfaitement compréhensible : la menace de la résiliation du bail par les autorités ukrainiennes et la possibilité très sérieuse de voir cette base enclavée et donc neutralisée dans un pays risquant d’être inféodé à l’Otan étaient inacceptables pour les Russes. 

Moscou a raison de refuser de négocier avec  un gouvernement provisoire autoproclamé, russophobe, qui a fait voter une loi inique retirant au russe son statut de langue officielle dans les régions russophones. Le droit international est une matière encore plus complexe que le droit pénal. Dans cette affaire, s’il n’a pas été entièrement respecté par la Russie, il l’a été moins encore par l’Occident qui, depuis l’invasion de l’Irak, n’a pas de leçons à donner.

En annexant la Crimée, la Russie a-t-elle perdu l’Ukraine ? C’est le leitmotiv constant des commentateurs occidentaux. Rien n’est moins sûr. L’Ukraine dépend économiquement et financièrement de la Russie bien plus que de l’Occident. L’industrie ukrainienne, par exemple, fournit largement l’armée russe. Le marché russe est indispensable à l’industrie ukrainienne. Sans l’aide financière russe, l’Ukraine ne peut pas s’en sortir. Les Occidentaux se contentent de promesses de prêts alors que Moscou a déjà prêté 3 milliards de dollars et les banques ukrainiennes ont été abondées de 20 milliards.

Faire miroiter à l’Ukraine la possibilité d’entrer dans l’UE – ce qui est une aberration économique – a été l’amorce de la crise. Il s’agissait d’une provocation à l’égard de la Russie, qui souhaitait depuis 1991 (avec l’accord des Occidentaux) maintenir ce pays frère dans la CEI-Communauté des États indépendants, bloc économique autour de la Russie.

En signant le 21 mars l’accord (économiquement irréalisable) d’association de l’Ukraine à l’UE avec le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk, document que l’ex-président Ianoukovitch avait renoncé à signer le 21 novembre sous la pression russe, les Vingt-Huit ont commis un geste délibéré d’hostilité récidivée envers la Russie.  Les réactions de cette derrière sont d’ailleurs assez modérées.

Le salaire minimum en Ukraine est inférieur de 30% à celui des Chinois. Faire entrer l’Ukraine dans l’UE, comme la Géorgie, après des accords bidons d’association et de libre-échange avec Bruxelles, assortis de  promesses de prêts de la part d’une UE déjà financièrement exsangue, relève du mensonge diplomatique. L’intérêt de l’Ukraine est l’alliance économique avec la Russie.

Des sanctions économiques inappropriées 

Les Européens, en suivant les Américains dans des sanctions économiques absurdes, inefficaces, insultantes et ridicules contre la Russie, se tirent une balle dans le pied et nuisent à leurs intérêts. La Russie est le troisième partenaire économique de l’Europe. Les Allemands ont un besoin vital du gaz russe et les Britanniques des investissements russes dans la City. Le piètre chef de la diplomatie française, M. Fabius (qui avait voté contre Maastricht, donc contre l’élargissement inconsidéré de l’UE et qui maintenant veut y arrimer l’Ukraine !), est en train de torpiller le renouveau des relations franco-russes, au nom d’une conception pervertie de la ”démocratie” et par obéissance à ses maîtres. Les socialistes français – qui critiquaient le retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan – s’alignent servilement sur la position de Washington et de Bruxelles (même entité) au mépris de l’indépendance nationale et des intérêts de l’Europe, entendue dans son vrai sens.        

À moyen terme, les sanctions économiques contre la Russie vont nuire à cette dernière : baisse des investissements en Russie, recherche d’autres fournisseurs de gaz et de pétrole, déstabilisation monétaire et financière. D’autant plus que la Russie a un besoin vital d’investisseurs étrangers car son tissu économique, hors industrie primaire d’hydrocarbures, est très insuffisant, surtout dans les nouvelles technologies. Néanmoins, les Occidentaux et notamment les Européens commettent deux lourdes erreurs : dépendants à 25% du gaz russe, ils s’exposent à une crise très grave d’approvisionnement ; d’autre part, les sanctions vont pousser les Russes à privilégier les investisseurs et exportateurs chinois au détriment des entreprises européennes. La Chine se frotte les mains. L’Empire du Milieu reste neutre, réarme et  compte les points.

Mais Washington  est un joueur de poker un peu nerveux et trop pressé. Car l’administration américaine a laissé voir son jeu le 26 mars lorsque Mr. Obama a déclaré aux dirigeants  agenouillés de l’Union européenne que les USA offraient leur gaz de schiste à la place du gaz russe (une source d’énergie que la France frileuse refuse d’exploiter sur son sol !), en poussant les licences d’exportation ; ce qui a pour but de faire signer aux Européens les accords de libre-échange unilatéraux et inégaux USA-UE. Le jeu de Washington est assez clair, sans vouloir sombrer dans la théorie du complot, et banalement machiavélien : créer une crise entre l’Europe et la Russie, les découpler ; 2) affaiblir les liens économiques euro-russes au profit d’exportations américaines sans contreparties.

Pour la France, ces sanctions sont très ennuyeuses : elles risquent de remettre en cause le marché de fournitures de navires de guerre porte-hélicoptères BPC à la marine russe. Ce qui va parfaitement dans le sens des intérêts de Washington, furieux de voir la France – pays de l’Otan – entamer une large coopération militaire avec la Russie, ce qui est complètement contraire au logiciel géostratégique américain. 

La nouvelle russophobie 

Mais une des raisons de la russophobie qui s’est emparée d’une partie des élites occidentales est que le régime russe ”poutinien” ne respecterait pas la démocratie et les valeurs humanistes. Ce syndrome idéologique fait bien rire les géostratèges cyniques de l’Administration américaine. L’hypocrisie est totale : on ne pousse pas ces cris de vierges effarouchées quand on reçoit en grande pompe le président chinois ou quand on traite avec les monarchies arabes despotiques. Notre clergé droit-de-l’hommiste se scandalise de l’interdiction de la Gay Pride ou de la propagande homo dans les écoles russes mais fait peu de cas de la peine de mort réservée aux homos dans maints régimes islamiques ”amis”.  

On rabâche avec une exagération ridicule que ” Poutine se comporte comme un despote du XVIIIe siècle ”, qu’il musèle les médias, que la Russie n’est pas un État de droit, etc. On a même comparé les récents événements à l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie en 1968 et à la politique hitlérienne en 1938-39. Pourtant, le régime russe et sa politique  sont largement plébiscités par la population ; ce qui n’est pas le cas pour les dirigeants français, imbus de leur suffisance morale. Mais, vous comprenez, ce n’est pas de la ”démocratie”, c’est du populisme. C‘est-à-dire du néo-fascisme, n’est-ce pas ? En France, la démocratie, ce n’est pas l’opinion du peuple mais celle des élites éclairées, ”républicaines”.

Poutine exaspère l’hyperclasse intellectuelle, politicienne et médiatique, parce qu’il défend des valeurs identitaires, parce qu’il traite de décadentes les sociétés européennes, parce qu’il adopte les positions de la révolution conservatrice.  Parce qu’il veut redonner son rang à son pays. Péché capital.  Bien sûr, la Russie n’est pas le paradis terrestre (le sommes-nous ?) mais la présenter comme une dictature dirigée par un nouveau Néron qui a tort sur tous les dossiers relève de la désinformation la plus inconséquente.   

 Notes:

(1) Contrairement à l’idée véhiculée par tous les journalistes, le Président des USA  ne ”dirige” pas, comme peut le faire par exemple le PR français. Il est plutôt le porte-parole des forces qui l’ont élu et surtout le jouet, en politique extérieure principalement, des influences croisées de la CIA, du State Department et du Pentagone, qui sont les gardiens du temple (cf mon essai Le Nouvel impérialisme américain, Éd. de l’Aencre). On l’a bien vu avec Bush junior : isolationniste avant d’être élu, les néoconservateurs et le Pentagone l’ont forcé à retourner sa veste et à se lancer dans les campagnes militaires que l’on sait. De même, Obama, qui se désintéressait de la question russe et voulait un apaisement, a été forcé de se réaligner sur la position anti-russe. Une position qui est d’ailleurs de plus en plus critiquée par beaucoup d’analystes américains, pour qui la russophobie est une impasse dramatique. Mais c’est un autre débat.    

L'atlantisme est un piège!...

L'atlantisme est un piège!...

par Bertrand Renouvin

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bertrand Renouvin, cueilli sur son blog et consacré à l'atlantisme et à ses œuvres...

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L'atlantisme est un piège

Les manifestants de Kiev qui brandissaient des drapeaux bleus ont obtenu ce qu’ils voulaient : la signature du volet politique de l’accord d’association entre l’Union européenne et le pouvoir né de l’insurrection. Ils feraient bien de lire ce texte et de le mettre en relation avec les conditions posées par le Fonds monétaire international au début des discussions sur le prêt à l’Ukraine.

Il va presque sans dire que l’accord signé le 21 mars détruit définitivement l’illusion d’une intégration de l’Ukraine dans l’Union. En attendant la signature du volet économique qui devrait avoir lieu après l’élection présidentielle du 25 mai, les Ukrainiens noteront qu’ils sont désormais soumis aux principes de l’économie de libre marché (titre I, article 3) et qu’ils sont engagés dans une coopération impliquant des contacts militaires (titre II, article 5) avec des pays qui sont membres de l’Otan. Il s’agit donc d’un accord d’association européo-atlantique, qui réjouit les plus occidentalistes des Ukrainiens, soucieux de trouver assistance et protection contre le voisin russe. Leur joie sera de courte durée. Ils ont déjà constaté que l’Occident n’a pas empêché le rattachement de la Crimée à la Russie et ils auraient déjà dû s’apercevoir que l’économie de marché est celle du renard libre dans le poulailler libre. Pourquoi ?

Parce que le FMI exige, comme d’habitude, les « réformes » qui entraînent l’appauvrissement et le pillage des pays qui les acceptent : privatisations, annulation des subventions, augmentation des taxes, augmentation de l’âge de la retraite, augmentation des tarifs du gaz et de l’électricité,  réduction de la protection sociale et des dépenses d’éducation… Choisi par les Etats-Unis et soutenu par Bruxelles, Arseni Yatseniouk, qui fait fonction de Premier ministre, a déjà engagé un programme de restrictions budgétaires pour prouver sa pleine et entière collaboration à cette sauvagerie programmée.

L’Ukraine est dans la mâchoire du piège atlantiste. La France aussi.

A Kiev, l’accord d’association et le prêt de 15 milliards de dollars constituent l’appât. A Paris, il se présente sous la forme du Pacte transatlantique sur le commerce et l’investissement (PTCI). Avec d’autres peuples européens, nous sommes confrontés à la même idéologie libre-échangiste assortie de la même promesse d’avenir radieux par les progrès de la concurrence sur le marché dérégulé. En France et dans d’autres pays, nous constatons que le gouvernement des Etats-Unis est le maître de la manœuvre commerciale et financière comme il est, avec l’Otan, le maître de la manœuvre militaire. La solidarité avec les Ukrainiens insurgés n’est pas plus gratuite que le partenariat transatlantique : il s’agit d’assurer la domination américaine sur un territoire européen aussi étendu que possible afin qu’un bloc atlantique puisse être opposé à la Chine – par ailleurs bordée par le Partenariat transpacifique.

Il ne s’agit pas d’un complot machiavélique mais d’une logique de puissance qui s’est réaffirmée après l’effondrement de l’Union soviétique. Au mépris de la promesse faite par James Baker à Mikhaïl Gorbatchev, l’Otan s’est étendue à l’Est, puis l’influence américaine s’est renforcée dans les Balkans, la France, divine surprise, est revenue dans le commandement militaire intégré et il a paru possible de rejeter la Russie encore plus loin vers l’Est par une révolution en Ukraine en attendant de faire la même opération en Biélorussie. Le Partenariat transatlantique ferait quant à lui l’affaire des multinationales américaines dans des secteurs-clés et permettrait à l’Allemagne de réorienter son approvisionnement énergétique. Alors que la France a tout à redouter d’un accord qui mettrait en péril ses secteurs les mieux protégés, François Hollande a souhaité une conclusion rapide des négociations pour éviter « une accumulation de peurs, de menaces, de crispations ». Cela signifie que, comme le retour dans l’Otan sous Nicolas Sarkozy, le PTCI doit être adopté sans débat public, à l’insu des peuples qu’on espère berner par la promesse d’un « plus de croissance ».

Face au déni de démocratie, face au piège atlantiste, nous développerons, avec nos amis, le projet salutaire d’une confédération européenne des Etats nationaux de l’ensemble du continent. L’avenir de l’Europe ne doit plus s’écrire à Washington.

Bertrand Renouvin (Blog de Bertrand Renouvin, 25 mars 2014)

EU: Сolossus with Feet of Clay

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EU: Сolossus with Feet of Clay

Pyotr ISKENDEROV

Ex: http://www.strategic-culture.org

 
Ten years ago, on March 29, 2004, the EU took a hasty decision on enlargement adding simultaneously ten more new members: Poland, Hungary, the Czech Republic, Slovakia, Slovenia, Lithuania, Latvia, Estonia, Cyprus and Malta. As a result, the European Union became an all-European organization instead of being an economic community. It gave rise to new problems and contradictions. 

The process of enlargement, unparalleled in EU’s history, lasted more than a year. The agreement on new states membership was signed on April 16, 2003 by EU members and ten candidates. It was to be followed by a period of ironing out details left unsolved even after the would-be members «swallowed» 300 directives and 100000 pages of pre-accession instructions. For instance, Hungary threatened to respond in kind in case it would be affected by work force restrictions. It referred to the principle of reciprocity stated in the accession agreement. The remaining difficulties had to be speedily ironed out at a number of high-level meetings held before the summit of March 25-26, 2004. 

Then the EU had to grapple with problems related to Cyprus. Brussels was frustrated over the results of referendum on «United Cyprus» that took place on April 24, 2004. The Cypriot Turks gave wide support of around 65% to the plan of then UN Secretary General Kofi Annan. 75% Greek Cypriots were against. They believed the concessions to the Turkish community went too far. But there was nothing to do about it. The EU kept in force its previous decision to make the Greek part of the island a de facto EU member while leaving the Turkish community out. 

On May 1, 2004, the ratified accession treaty finally entered into force. That day the EU heads of states and governments, including those of new members, gathered in Dublin (Ireland chaired the European Union at the time) to mark the event. 

At first the enlargement was to include Bulgaria and Romania. But the European Commission finally decided the states were not ready to join at the time. They acceded later on January 1, 2007. The postponement impacted the relationship with Brussels afterwards. The two states are still treated as outsiders. For instance, they have not been allowed to join the Schengen agreement as yet. In their turn, Bulgarians and Romanians complain about the double standards often adopted by the European Union. Romanian Foreign Minister Titus Corlatean, said in an interview for Die Welt that 7 years after joining the EU, Romanians still do not feel equal to other European citizens and it creates a state of frustration. «Romania's EU accession occurred 10 years ago and certainly there are many issues to be resolved. Meanwhile it is painful that the EU applies double standards and my country is subject to a special control mechanism», the diplomat said in an interview with the daily Die Welt. 

According to Madiafax report, «Romania often plays a role in the national election campaigns of other countries, where clichés are delivered that are extremely offensive to us. This creates frustration and makes many Romanians not feel equal to other European citizens»the Foreign Minister said while on a work visit in Germany.

The gist of the problem is extreme politicization of the European Union’s enlargement strategy. Politics, not economics, define the final decisions. As a result, the issues of social and economic inequality and political contradictions have to be solved after the countries have become members, not before. 

New EU members claim to be the victims of unfair treatment by Brussels bureaucracy while West European states have their own grievances and psychological complexes. Günter Verheugen, a German politician, who served as European Commissioner for Enlargement from 1999 to 2004, said the founding states see enlargement as a threat. And he admits that, once started, the process of enlargement cannot be stopped or delayed. At that, some states headed by France argued that the expansion should not run ahead of the integration processes inside the European Union. According to statistics, the mass enlargement had ambiguous results. Some states have displayed good dynamics in recent years. On the one hand, the GDP of the Czech Republic grew in 2005-2012 totally by 21, 4 %, in the same period the Slovakia’s GDP grew by 35, 6% and the figure was 33, 6% for Poland. In case of Baltic States - Estonia, Latvia and Lithuania - the average total growth index was 19-24%. 

On the other hand, the increase was mainly achieved during the first years of membership. Then it abruptly slowed down or even showed minus results. The «United Europe» failed to become a factor of stabilization for new comers. The close integration within the framework of Eurozone also failed. In 2005-2012 the total EU GDP grew by 8% in comparison with only 6,7 % in case of Eurozone. No surprise the sentiments of euroscepticism have significantly spread around in Central and Eastern Europe, including the attitude towards adopting the single European currency. Besides, the internal contradictions have been exacerbating along the North-South and West-East lines. The Ukraine’s becoming a failed state is a result of the EU’s policy of expansion further into Eurasia with the help of Eastern Partnership program… 

Peter S. Rashish, Senior Trade Advisor at Transnational Strategy Group LLC and a member of the Advisory Board of the American Security Project, said, «Considering the overwhelming geo-economics imperative of getting TTIP done, is there a risk that it could fail? Yes, if both the U.S. and the EU fall victim to what Freud called the «narcissism of minor differences» and take their eyes off the big picture for too long. While the U.S. and the EU have their legitimate differences on a number of trade, investment and regulatory matters, what divides the two sides of the Atlantic is minor compared to what unites their joint interests».

But in case of Eastern Europe the differences are hardly seen as minor. While becoming members they longed for concrete economic benefits. The hopes have been frustrated so far. 

The Dark Side of Globalization

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The Dark Side of Globalization

 
Ex: http://www.geopolitica.ru
 

Despite the fact that research on globalization has been ongoing for decades, a clear definition of the phenomenon, accepted by the entire international scientific community does not exist. Further, it is not possible to think about globalization in only one particular field of science or discipline in isolation, because of its  interconnected and complex nature.

Axel Dreher has proposed looking globalization in three ways:

-                     Economic globalization: characterized by the long-distance flow of goods, capital, and services, as well as the information and perceptions  that accompany these market exchanges

-                     Political globalization: characterized by a diffusion of government policies

-                     Social globalization: expressed as the spread of ideas, information, images, and people[1].

UNESCO’s 2001 Annual Report states that, “globalization can be defined as a set of economic, social, technological, political and cultural structures and processes arising from the changing character of the production, consumption and trade of goods and assets that comprise the base of the international political economy”[2].

Promoters of globalization share many common perceptions.

Zygmunt Bauman, for example, attempts to determine the mechanisms of interaction between states and nations, proposing a transformation from existing “inter-national” organizations to what he sees as truly universal and global institutions. He no longer has any interest in the social institution of the ‘state’, but, instead, envisions a ‘social planet’[3].  Many others scholars and politicians who similarly promote globalization in its current form are full of joy and optimism about the future.  However, some critique is required for an objective assessment of the phenomenon.

 Jacques Derrida said many years ago that the ideal or euphoric image of globalization as a process of opening the borders that makes the world more homogeneous must be challenged with absolute seriousness and vigilance. Not only because this homogenization, where it was made in reality or assumption has both positive and negative sides, but also because any apparent homogenization often hides the old or new forms of social inequality or hegemony. Josef Stiglitz, who has been intimately involved in the globalization process from within,  has also produced numerous works critiquing globalization since leaving the World Bank.

 As a whole, the process of globalization is very abstract, and so requires an assessment from within and between various discrete fields of the social sciences.  David Harvey notes that “…if the word ‘globalization’ signifies anything about our recent historical geography, it is most likely to be a new phase of exactly the same underlying process of the capitalist production of space”[4]. Anthony G. McGrew , a professor of International Relations at Southampton University, describes globalization as “a process which generates flows and connections, not simply across nation-states and national territorial boundaries, but between global regions, continents and civilizations. This invites a definition of globalization as: ‘an historical process which engenders a significant shift in the spatial reach of networks and systems of social relations to transcontinental or interregional patterns of human organization, activity and the exercise of power”[5].

It’s very important to note that in many definitions of globalization we can see the primacy of economics, particularly of neoliberal capitalism, as well as the distribution of power that thus flows and its influence worldwide. Faster, more flexible and more robust nodes of such economic power have an advantage in spreading their own flows of the production and exchange of ideas and knowledge, in effect, a normative and reality-defining process. They make globalization in their own image.

It is also necessary to understand the hybrid nature of globalization, comprising a global market economy, technological development, and societal transformation and global homogenization.

David Steingard and Dale Fitzgibbons, in a scholarly critique of global capitalism as driving the process of globalization, defined globalization “as an ideological construct devised to satisfy capitalism’s need for new markets and labour sources and propelled by the uncritical ‘sycophancy’ of the international academic business community"[6]. However, globalization has also been conceived as a discursive practice. In this sense, it is not the result of ‘real’ forces of markets and technology, but rather is a rhetorical and discursive construct, formed by practices and ideologies which some groups are imposing on others for political and economic gain[7]. Globally prestigous educational institutions, such as Harvard , the LSE, and Colombia University are incubators for a transnational political and economic elite institutionalized with a neoliberal ideological agenda. Thus they provide neoliberalism as the driving and defining force of globalization with ‘intellectual legitimacy’ and an academic facade.

New possibilities to communicate faster and network with more people are not only good for personal and professional interrelations, but sharing and collaboration on scientific experiments, academics, lessons learned, and best practices.  In this sense,  “globalization must be understood as the condition whereby localizing strategies become systematically connected to global concerns…Thus, globalization appears as a dialectical (and therefore contradictory) process: what is being globalized is the tendency to stress ‘locality’ and ‘difference’, yet ‘locality’ and ‘difference’ presuppose the very development of worldwide dynamics of institutional communication and legitimation”[8].

In parallel of globalization it can be noted that, “broad economic, technological, and scientific trends that directly affect higher education and are largely inevitable in the contemporary world. These phenomena include information technology in its various manifestations, the use of a common language for scientific communication, and the imperatives of society’s mass demand for higher education…”[9].

In other words, new scientific language promoted by winners of

globalization level the cultural differences and undermine traditional and regional aspects which include, but are not limited to religious, historical, cultural and philosophical features of the world's peoples. It can also be said that globalization through the exchange of ideas also threatens the institution of the sovereign state. How? Both the independent exchange of ideas and the formal institution of public education is key not just for human development, but for the institutionalization, norm creation, and legitimacy formation of the state. People, as ‘human capital, are developed and utilized by the modern state as any other natural resource at its disposal.[10]. If a government is not involved in the process of public and special education, there are external powers that will act to fill this void. As result, the human capital potential and stability of any given state will be decreased.

We can also attempt to see this aspect of hegemony from other cultures’ point of view. The process of globalization suggests simultaneously two images of culture. “The first image entails the extension outwards of a particular culture to its limit, the globe. Heterogeneous cultures become incorporated and integrated into a dominant culture which eventually covers the whole world. The second image points to the compression of cultures. Things formerly held apart are now brought into contact and juxtaposition”[11].

I do not think it controversial to characterize the current globally dominant culture as a mass-pseudo-ersatz culture produced in the U.S. and promoted by worldwide consumerism as the fruit of liberal ideology.

Liberalism itself is a synthetic creation of the Western-dominated global power structure, a humanitarian facade behind which the dirty work of policing the world can go on uninterrupted by idealistic spasms in the body politic[12]. So in a radical sense “globalization is what we in the Third World have for several centuries called colonization”[13].

Finally, we come to the question of values. Globalization is occuring in a paradigm of post-modern values[14]. In this way it rejects traditional values and traditional education systems, because the logic of postmodernism is the absence of a center, absolute principle. It a priori is prejudiced against all other cultures and ideas, and, as well, for the carriers of these ideas. It seeks to reduce to all other cultures to a hollow and harmless caricature and cliché that can be easily digested and regurgitated within the context of global consumer culture. It is impossible for the dominant global neoliberal culture to co-exist and harmonize with traditional cultures and create an artificial single type of global citizenship without essential damage to these peoples and societies. Thus globalization becomes a process of cultural destruction and forced homogenization.

The only way to remedy the process of globalization is the leveling of the disparity of global power  and the establishment of a new international order based on genuine multipolarity, where will be several civilizations centers capable of projecting power regionally. This will preserve civilization-based cultural and educational-scientific paradigms, connected with the peoples’ will, values, and heritage, yet at the same time remain open to international cooperation and discourse, but built on a platform of trust, mutual aid, respect for cultural difference, and of the right for each societies own historical and developmental path looking to the future.

In Russia we can see the beginning of some attempts to theorize and build  the precursors of a new system of  education as an answer to the dark miracles of postmodernism. Professor Alexander Dugin from Moscow State University has proposed the idea of a Eurasian educational framework that reflects the contemporary global situation and interdependence of countries and nations, as well as recognizing the necessity to keep our traditions alive and to protect our peoples from the creative destruction promoted by Western liberalism.

Joint efforts with scholar, experts, analysts and activists from Third and Second World as well as academic critics from core of industrial developed countries known as founders of contemporary neo-liberalism and capitalism itself will be very useful for first steps to draw new scientific paradigm and basis for non-western international relations that will promote to establish Newest and more adequate World System than actual one.




[1] Dreher A. Does Globalization Affect Growth? Empirical Evidence from a New Index. Applied Economics 38 (10), 2006. P. 1091-1110.

[2] United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO), MOST Annual Report 2001, see http://www.unesco.org/most/most_ar_part1c.pdf.

[3] Zygmunt Bauman. From Agora to Marketplace, and where to from Here? //Journal of Globalization Studies Vol. 2, Num. 1, May. 2011, p.13-14.

[4] David Harvey, Spaces of Hope (Berkeley and Los Angeles: University of California Press, 2002), p. 54

[5] Anthony G. McGrew, “Global Legal Interaction and Present-Day Patterns of Globalization”, in V. Gessner and A. C. Budak (eds.), Emerging Legal Certainty: Empirical Studies on the Globalization of Law (Ashgate: Dartmouth Publishing Company, 1998), p. 327

[6] David Steingard and Dale Fitzgibbons, “Challenging the Juggernaut of Globalization: A Manifesto for Academic Praxis”, Journal of Organizational Change Management, Vol. 8, No. 4, 1995, pp. 30-54

[7] C. Walck and D. Bilimoria, “Editorial: Challenging ‘Globalization’ Discourses”, Journal of Organizational Change Management, Vol. 8, No. 4, 1995, pp. 3-5.

[8] Cesare Poppi, “Wider Horizons with Larger Details: Subjectivity, Ethnicity and Globalization”, in Alan Scott (ed.), The Limits of Globalization: Cases and Arguments (London: Routledge, 1997), p. 285.

[9] Philip G. Altbach, “Globalization and the University: Realities in an Unequal World”, Occasional Papers on Globalization, Vol. 2, No. 1, 2005, Globalization Research Center, University of South Florida, see http://www.cas.usf.edu/globalresearch/PDFs/Altbach.pdf.

[10] Volker H. Schmidt. Modernity, East Asia’s modernization and the New World Order

P. 115. https://ap3.fas.nus.edu.sg/

[11] Mike Featherstone, Undoing Culture, Globalization, Postmodernism and Identity (London: Sage, 1995), pp. 6-7

[12] Eric Norden, “The Tender Tyranny of American Liberalism,” The Realist, June 1966, 1-6, http://www.ep.tc/realist/a-b-set/09.html

[13] J. A. Scholte, “The Globalization of World Politics”, in J. Baylis and S. Smith (eds.), The Globalization of World Politics, An Introduction to International Relations (New York: Oxford University Press, 1999), p. 15.

[14] Endre Kiss. The dialectics of Modernity. A theoretical Interpretation of globalization//Journal of Globalization Studies Vol. 1, Num. 2, Nov. 2010, p. 16

 

mardi, 01 avril 2014

Second tour : punition historique pour le pouvoir socialiste

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Second tour : punition historique pour le pouvoir socialiste
 
Mais la solution passe par les européennes

Raoul Fougax
http://metamag.fr
 
Les leçons du second tour des municipales confirment celles du premier. Le rejet du président et de son gouvernement,  c’est du jamais vu dans une élection locale devenue nationale. Le vote sanction a été aussi un vote contre le parti socialiste d’Harlem Désir soutenant la politique de l’exécutif.

Copé donne à l’Ump une grande victoire par défaut dont Juppé se présente comme un potentiel récupérateur. Le Fn fait mieux que prévu et confirme une implantation qui le libère du souci des signatures de la présidentielle.

Bon d’accord !  Mais après ?

Nous pensons que la solution de l’honneur serait celle de la dissolution. A un tel niveau d’humiliation et de désaveu on ne remanie pas, on dissout. La dissolution  permettrait au président, en cramant à Matignon pendant plus de deux ans un premier ministre de droite, de se refaire une santé à la Mitterrand.

Il y aura cependant remaniement et inflexion de la politique aux marges pour satisfaire la gauche de la gauche et les écolos. Mais pour le pays ce ne sera pas la solution. La solution consiste en un changement de politique nationale accepté par une Europe refondée. Nous en sommes à un tel point que les européennes apparaissent comme la solution à la soumission de nos gouvernants à des technocrates mondialistes. C’est une vague nationale populiste qui demeure sur le plan électoral la meilleure chance de la France de sortir d’un système mortifère imposé par Bruxelles.

De ces municipales il faut retenir une image  

C’est Fréjus sur BFM TV. Le porte-micro de la chaine est devant la permanence de l’élu du peuple, assiégée par une jeunesse immigrée qui ne peut même pas se féliciter de sa victoire. Le journaliste n’ose rien dire, il est tétanisé mais complice. A ses côtés des arabes- français ou non occupent l’espace physiquement. Ils écoutent, sont menaçants et arrogants dans le plus pur style «  racailles » pour bien s’assurer qu’aucun commentaire ne leur déplaise.

Leur attitude est claire, cette ville serait à eux, peu importe  pour qui les Français ont voté. Ils ne reconnaissent pas la loi de la démocratie mais veulent imposer leur loi de la rue et le font par une intimidation physique qui n’est même pas dénoncée par une presse aussi complaisante politiquement que lâche dans le comportement…. car même ceux qui étaient en studio n’ont rien dit.

C’est cela qu’il faut changer et cela ne passe pas seulement par des changements de maires à droite ou même par quelques villes conquises par le Fn. C’est une reprise en main  de notre destin assumée comme un héritage historique qui passe par  nos patries charnelles, nos villes, nos communes, nos régions mais aussi et surtout par la fin de la domination des partis de l’Europe mondialiste à Bruxelles.

 

The U.S. Empire Is Trying Desperately To Contain the Eurasian Alliance

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The U.S. Empire Is Trying Desperately To Contain the Eurasian Alliance of Russia, China, Central Asian Nations, Iran, Iraq, Syria, Pakistan

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

The U.S. and its puppets, especially the E.U. and Nato, have been trying to weaken the rebuilding Russian empire as much as possible to contain it, while maintaining the  U.S. Global Empire.

This has become a vital, crucial goal because of the rapid growth of Chinese power and the ever closer Alliance of Russia, China, Iran, Iraq, Syria, Central Asia, Pakistan, etc.

The U.S. and E.U. are desperate to stop Russia from rebuilding its vast Central Asian states within the Russian Federation and this new Alliance, especially because of the vast Caspian Sea oil and gas. The E.U. is highly dependent on Russia for gas and on Russia, Iraq, Iran and the pro-Russian Caspian Sea powers, especially Kazakhstan. The Russian move into the Black Sea is another major step in that direction. Kazakhstan publicly supported the Russian move to reunite with the Crimea. Kazakhstan is the great prize, with 30% of its population  Russian and a vast border with Mother Russia. Russia is probably not at this time trying to reunite Kazakhstan with Russia, since that would involve many more problems, but simply to keep it as a close ally, as the Ukraine was until the violent overthrow of the Kiev government by the U.S. supported coup.

Russia, Iran, Iraq, and their Central Asian allies are close to a vast oligopoly on the oil and gas exports of the world, especially to the E.U., U.K., China, India, etc.

Saudi Arabia is desperate to break the growing Iran-Iraq-Syria-Hizbollahp-Russian-Central Asian power block. Right now it is trying desperately to build its own military forces to offset the U.S. withdrawal from the region, but that is absurd. In the long term, Saudi Arabia will align with Russia-China-Iran-Central Asia or be overthrown from within by those who will become reasonable.

China, now firmly in the Russian-Central Asia-Iran-Iraq block with gas lines from Russia, etc., is moving forcefully into all of the South China Sea to control oil and gas there. The U.S. is desperate to stop that, but China keeps moving out.

All of that puts the dying U.S. Empire on a collision course with the vast Russian-Chinese-Iranian-Central Asian Alliance. Pakistan has become very anti-U.S. because of the U.S. attacks in Pakistan and is allying more and more with China. Even India is working more and more closely with Iran and its allies to get the gas they need. Just yesterday the president of Iran spoke in Afghanistan calling for a great regional entente, working together more and more closely. That is the likely route for Iranian oil and gas to India.

Ultimately, the U.S. Empire must withdraw from its vast over-stretch to save itself financially and economically, politically and militarily.

The E.U. knows that, so Germany’s Prime Minister talks privately with Putin in German and Russian about the American Global Crisis. [She knows Russian and he knows German, so it's easy.] Germany, the E.U. and Russia are moving toward a long run understanding once the crippled U.S. implodes financially or withdraws to save itself. The CEO of Siemens, the giant and vital German technology corporation, has just visited with Putin in Russia and made public statements of strong plans to continue working with Russia very closely. Other German CEO’s have done the same, acting as informal reassurances from the Prime Minister that her public words going along with the U.S. more or less do not mean any kind of break with the close relations with Russia.

President Xi calls on China, Germany to build Silk Road economic belt

President Xi calls on China, Germany to build Silk Road economic belt

(Xinhua) - Ex: http://www.chinadaily.com

 

President Xi calls on China, Germany to build Silk Road economic belt
 
Chinese President Xi Jinping (center) visits Port of Duisburg of Germany March 29, 2014. [Photo/Xinhua]

 

DUSSELDORF, Germany - Chinese President Xi Jinping Saturday called on China and Germany to work together to build the Silk Road economic belt.

Xi made the remarks during a visit to Port of Duisburg, the world's biggest inland harbor and a transport and logistics hub of Europe.

 

 

 

 

The Chinese leader expressed the hope that Port of Duisburg will play a bigger role in the China-Germany and China-Europe cooperation.

Xi witnessed the arrival of a cargo train at the railway station in Duisburg from the southwestern Chinese city of Chongqing. The train had travelled all the distance along the Chongqing-Xinjiang-Europe international railway.

The Chinese president, accompanied by Vice German Chancellor and Minister of Economics and Energy Sigmar Gabriel, was warmly welcomed by Hannelore Kraft, premier of the State of North Rhine-Westphalia, and Soren Link, mayor of the city of Duisburg.

Kraft and Link, in their speeches at the welcome ceremony, said the state and the city will grasp the opportunities that the initiative on the Silk Road economic belt brings to them, and step up the cooperation with China.

lundi, 31 mars 2014

Surveillance : l’État français est-il en guerre contre les Français ?

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Surveillance: l’État français est-il en guerre contre les Français?

Auteur : Réseau Voltaire

La loi de programmation militaire française étend les pouvoirs des Armées à la « prévention de la criminalité ». Ce faisant, elle abroge, sur le modèle de ce qu’ont fait les États-Unis après le 11 Septembre, la distinction classique entre défense et sécurité intérieure, entre armée et police. Du coup, elle soumet les citoyens français à un régime de surveillance autrefois réservé à des agents d’une puissance étrangère.

L’espionnage massif de ses citoyens par les services secrets d’un pays est aujourd’hui devenu la norme. À la faveur de la « lutte contre le terrorisme », la notion de guerre s’est introduite dans le Code pénal de l’ensemble des pays occidentaux. La dernière loi française de programmation militaire, qui vient d’être promulguée le 19 décembre 2013 [1], s’inscrit dans cette tendance de fusion du droit pénal et du droit de la guerre. Elle illustre une évolution du droit occidental qui, tout en concentrant l’ensemble des pouvoirs aux mains de l’Exécutif, place l’exception à la place de la norme et pose l’anomie comme base de reconstruction d’un nouvel ordre de droit. Cette mutation enregistre la fin d’une organisation, propre à la forme nationale de l’État, basée sur l’articulation de deux systèmes relativement séparés, État de droit à l’intérieur du pays et violence pure à l’extérieur.

Une loi militaire comme « prévention de la criminalité »

La loi de programmation militaire sert habituellement à encadrer les budgets des forces militaires de l’Hexagone. Cette année, elle sort du cadre de la défense pour englober « la lutte contre le crime ». Portant diverses dispositions, concernant à la fois la Défense et la Sécurité nationale, elle comprend un article 20 (l’ancien article 13) qui étend les pouvoirs de surveillance des autorités administratives françaises à « la prévention de la criminalité », fusionnant ainsi droit de la guerre et droit pénal en généralisant la tendance déjà imprimée par la lutte « antiterroriste » à l’ensemble du champ pénal. En visant génériquement la « prévention de la criminalité », ce régime s’appliquera à toutes les infractions. En soumettant les citoyens français à un régime de surveillance autrefois réservé à des agents d’une puissance étrangère, la loi ne sépare plus intérieur et extérieur de la nation et ne distingue plus infraction pénale et gestion de l’hostilité. Ce processus omniprésent n’est pas seulement identifiable à l’intérieur du pays, mais aussi au niveau des conflits internationaux. Les engagements de la France en Libye et en Syrie procèdent à une indifférenciation entre action de guerre et fonction de police. La guerre n’est plus engagée, afin de se défendre ou de procéder à une conquête, mais pour « punir un dictateur ».

Afin de procéder à cette fusion du pénal et du militaire, la loi de programmation évince le pouvoir judiciaire et concentre les pouvoirs aux mains de l’exécutif. Non seulement le troisième pouvoir est totalement contourné, mais le seul dispositif de contrôle a posteriori (Commission de contrôle des écoutes et interceptions) relevant de l’Exécutif ne pourra émettre qu’une « recommandation » au Premier ministre.

La collecte de données porte sur les numéros de téléphone, les adresses IP, ou les listes de contact de correspondants téléphoniques, ainsi que sur les données de géolocalisation en temps réel. Seulement dans ce dernier cas, l’autorisation préalable du Juge des libertés ou de la CNCIS, l’autorité de contrôle relevant du pouvoir exécutif, reste nécessaire.

Ainsi, l’article 20 de la loi donne à l’administration le droit de collecter, en temps réel, sans recours à un juge et même sans autorisation préalable de l’organe administratif de contrôle, des informations sur les utilisateurs de réseaux de communication. Des agents individuellement désignés, relevant des ministères de la Défense, de l’Intérieur, de l’Économie et du Budget, ainsi que des « chargés de mission », peuvent désormais accéder directement aux données. La loi étend également le droit de regard à toutes informations et aux documents stockés par l’hébergeur et plus seulement aux données techniques.

De plus, les administrations vont pouvoir exiger des données pour des motifs très larges, notamment ceux prévus à l’article 241-2 du Code de la sécurité intérieure, c’est-à-dire concernant « la sécurité nationale, la sauvegarde des éléments essentiels du potentiel scientifique et économique de la France, ou la prévention du terrorisme, de la criminalité et de la délinquance organisées ».

Ainsi, l’article 20, qui entrera en vigueur en janvier 2015, permet la capture en temps réel sur simple demande administrative, sur « sollicitation du réseau », des informations et documents traités dans ceux-ci et non plus seulement les données de connexion des utilisateurs. La collecte directe d’informations se fera, non seulement auprès des fournisseurs d’accès (FAI et opérateurs de télécommunication), mais aussi auprès de tous les hébergeurs et fournisseurs de services en ligne. Aucune disposition ne limite le volume des collectes. Celles-ci pourraient passer par l’installation directe de dispositifs de capture de signaux ou de données chez les opérateurs et les hébergeurs. L’inscription des termes « sollicitation du réseau » signifie que les autorités souhaitent donner un cadre juridique à une interconnexion directe. Cette loi rend également permanents des dispositifs qui n’étaient que temporaires. Si cette loi française peut être comparée aux dispositions du Patriot Act états-unien [2], on doit alors faire référence au Patriot Act Improvement and Reautorisation Act of 2005 [3], promulgué en 2006 et qui rend permanentes les mesures temporaires prises immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001.

Une loi martiale numérique

Le pouvoir exécutif a toujours soutenu que la nouvelle loi ne portait aucunement sur le contenu des messages interceptés, mais uniquement sur les données de connexion. Cette lecture a été démentie par la CNIL qui, à la suite de la promulgation de la loi de programmation militaire, a déploré l’adoption de certaines mesures d’accès aux données personnelles prévues par son article 20. Elle a tout d’abord à nouveau regretté de ne pas avoir été saisie sur cet article lors de l’examen du projet de loi. Elle déplore surtout que « la rédaction définitive du texte et que le recours à la notion très vague d’informations et documents traités ou conservés par les réseaux ou services de communications électroniques, semblent permettre aux services de renseignement d’avoir accès aux données de contenu, et non pas seulement aux données de connexion ».

L’article, entré en vigueur dès janvier 2014, confie au Premier ministre le soin de conduire l’action du gouvernement en matière de sécurité de l’information, en s’appuyant sur les services de l’ANSSI (Autorité nationale de sécurité des systèmes d’information). Il crée surtout un pouvoir de contre-attaque, aussi étendu que flou, qui autorise l’État à pirater des serveurs ennemis lorsque « le potentiel de guerre ou économique, la sécurité, ou la capacité de survie de la Nation » sont attaqués.

La loi ne définit pas ce qu’est une cybermenace et ne précise pas l’autorité compétente pour déterminer ce qui constitue une atteinte au « potentiel de guerre ou économique, la sécurité ou la capacité de survie de la Nation ». Avec une terminologie aussi large, cette législation pourrait, par exemple, s’attaquer à une manifestation organisée et diffusée a travers les réseaux sociaux.

Quant à l’article 22, il crée une obligation, pour les FAI, hébergeurs et autres opérateurs dont les infrastructures sont considérées d’importance vitale pour le pays, de mettre en place à leurs frais des outils de « détection des événements susceptibles d’affecter la sécurité de leurs systèmes d’information ». Ces outils étant exploités par des tiers certifiés ou par les services de l’État lui-même, la loi autorise, dans les faits, le pouvoir exécutif à installer des sondes qu’il contrôle directement ou indirectement.

L’article 23 renforce l’insécurité juridique pour les auteurs ou vendeurs de logiciels qui pourraient permettre l’interception de données. Jusqu’à présent, l’article 226-3 du Code pénal interdisait les appareils ou dispositifs « conçus pour » intercepter des correspondances privées ou des données informatiques. Maintenant, seront interdits les dispositifs « de nature à » réaliser de telles infractions. L’intention ne sera plus à rechercher, seul le résultat , même accidentel, pourra compter.

Quant à l’article 23 bis, il donne accès aux fichiers d’abonnés à l’ANSSI, qui pourra obtenir les coordonnées de tout abonné, hébergeur ou éditeur de site Internet « pour les besoins de la prévention des atteintes aux systèmes de traitement automatisé » ou si l’agence estime que son système informatique est ou peut seulement être sujet à des attaques. L’ANSSI pourrait par exemple se faire communiquer les identités de tous les internautes dont les ordinateurs sont vulnérables, et identifier des cibles pour exploiter ces failles pour les propres besoins de la défense nationale.

Grâce à cette loi, les Français sont soumis à des procédures qui relevaient autrefois de la mise sous surveillance d’agents d’une puissance ennemie. Cette dernière législation n’est cependant que la dernière péripétie d’un ensemble de mesures débutant avec la Loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure (LOPSI 1), définitivement adopté le 29 août 2002 [4]. Cette législation permet déjà l’accès à distance de la police aux données conservées par les opérateurs et les fournisseurs d’accès Internet. Quant à la LOPPSI 2 [5], définitivement adoptée le 8 février 2011, elle permet de filtrer progressivement le Net et de légaliser l’introduction de mouchards (chevaux de Troie) au sein des ordinateurs privés.

Notes

[1] http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do ;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000028338825&dateTexte=&oldAction=dernierJO&categorieLien=id

[2] http://politechbot.com/docs/usa.act.final.102401.html

[3] H.R. 3199, téléchargeable.

[4] http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000780288%C2%A0%C2%BB

[5] La loi dite « LOPPSI 2 », Loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, fait suite à « LOPPSI 1 » que Nicolas Sarkozy avait fait adopter en 2002 lorsqu’il était ministre de l’Intérieur. Cf. Journal officiel de la République française n°0062 du 15 mars 2011, page 4582.

 

Effondrement prévisible des Etats-Unis et reconfiguration de l'équilibre mondial

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Nous reproduisons ci-dessous un excellent point de vue de Jean-Paul Baquiast et de François Vadrot, cueilli sur Europe solidaire et consacré à l'émergence d'un nouvel équilibre mondial et au rôle que pourrait jouer l'Europe si les pays qui la composent avaient à leur tête de véritables hommes d'état.Jean-Paul Baquiast est l'animateur du site Europe solidaire, ainsi que du remarquable site d'actualité technoscientifique Automates intelligents.

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Effondrement prévisible des Etats-Unis et reconfiguration de l'équilibre mondial

On peut pronostiquer que nous sommes à la veille d'un effondrement partiel voire total des Etats-Unis. Le pronostic est encore peu partagé, tout au moins dans les opinions dites occidentales. Néanmoins tout ceux qui nourrissent des projets économiques ou politiques devraient y porter la plus grande attention. Il est difficile de préciser la date à laquelle cet effondrement se produirait: d'ici un an ou 5 ans. Mais très certainement pas 10 ou 20 ans, vu l'accélération de l'histoire.

Les Etats-Unis courent à l'effondrement du fait de faiblesses internes de plus en plus évidentes. Nous ne les énumérerons pas dans cet article. Mais la raison principale de cet effondrement est qu'ils adoptent une posture internationale de plus en plus agressive. Ceci en dépit et peut-être à cause de ces perspectives d'effondrement. Ces agressions croissantes vont provoquer contre eux une véritable coalition des autres puissances mondiales. Une telle coalition ne fera pas l'objet, sauf exceptionnellement, d'alliances diplomatique, telle la Triple Alliance célèbre dans l'Histoire. Elle résultera de rapprochements initialement fortuits d'Etats de plus en plus inquiets des conflits locaux, voire des risque de guerre généralisée, provoqués par une diplomatie américaine toujours aussi impérialiste, d'autant plus impérialiste d'ailleurs que s'accumulent les difficultés du pays.

Pour que cependant se produise la réorganisation du monde mentionnée dans le titre, il faudra que s'esquissent spontanément de nouvelles structures. On pourrait évoquer le concept de monde multipolaire, mais il n'a pas de sens précis, à moins de désigner une simple anarchie.  On ne parlera pas non plus d'un monde bipolaire résultant d'une opposition entre Amérique et Russie, celle-ci ne cherchant pas dorénavant, comme nous le verrons, à réendosser le rôle joué par l'URSS avant sa chute, face à l'Amérique.

Certes, des pôles doivent émerger, en substitution du monde monopolaire formé par les Etats-Unis et les pays sous leur influence. L'importance croissante de la Chine et de l'Inde, forte chacune de plus d'un milliard de citoyens, en fera nécessairement deux des pôles du futur monde multipolaire. Mais ceci ne devrait pas suffire à provoquer une véritable réorganisation. Une réorganisation supposerait plus que des pôles nouveaux. Elle supposerait des lignes de structuration nouvelles.

Dans les prochaines décennies, le monde subira des changements pouvant être bénéfiques, mais dont la plupart seront liés à des catastrophes, réchauffement climatique, surpopulation, migrations massives, résurgence des guerres de religion...Ces phénomènes entraineront une instabilité généralisé et sans doute une angoisse profonde, analogue à celle ayant accompagné les épidémies de peste du Moyen-Age. De nouvelles lignes de fractures en résulteront. Aucun continent ne pourra rester à l'écart de ce phénomène. Mais corrélativement, de nouvelles lignes de recomposition ou de refondation en découleront, car les sociétés ne résisteraient pas à une déstabilisation permanente.

Dans beaucoup de cas, il pourra s'agir d'un effort pour conserver ou retrouver les traditions et les valeurs des sociétés menacées, y compris à travers les révolutions technologiques et scientifiques.. Des aires géographiques nouvelles se construiront, autour des héritages linguistiques, culturels et plus largement civilisationnels.

La Russie nouvelle

Or il est tout à fait possible de supputer que la Russie, dirigée par des hommes aussi énergiques et prudents que se révèle être Vladimir Poutine, sera l'une de ces aires géographiques. Certes, elle souffrira d'un certain nombre de handicaps, mais ceux-ci ne seront pas supérieurs à ceux affectant la Chine, l'Inde et a fortiori des Etats-Unis en voie d'effondrement. Qu'en sera-t-il de l'Europe?

Si celle-ci ne se débarrasse pas rapidement des liens de sujétion imposés par l'Amérique après la seconde guerre mondiale, elle suivra celle-ci dans sa chute. Les atouts de puissance qu'elle conserve encore ne la sauveront pas. Ils seront rendus inefficaces par une Amérique ne voulant pas que l'Europe lui dispute la direction du monde dit occidental. Pour recouvrer son indépendance et sa souveraineté, l'Europe devra donc cesser, précisément, de se revendiquer comme occidentale. Ce terme désigne en effet l'ensemble formé par l'Amérique et des Etats vassaux, embrigadés dans l'Otan et englués au sein d'une Union européenne que phagocytent quotidiennement les influences dites atlantistes.

L'Europe devra dorénavant se revendiquer comme européenne au sens historique du terme, c'est-à-dire incluant la Russie. Nous avons ici dans des articles précédents, montré l'intérêt que présenterait pour chacune des partenaires une alliance euro-russe. Il ne s'agirait évidemment pas d'une fusion, mais de la mise en commun d'atouts complémentaires. Dans une telle alliance, l'Europe apporterait, outre une puissance économique ne demandant qu'à être relancée, des traditions dites démocratiques que la Russie ne manquerait pas, avec un peu de temps, d'adopter.

Mais pour bâtir une alliance euro-russe, il faut être deux. Nous pensons que Poutine et le gouvernement russe, s'ils pouvaient être convaincus que l'Europe ne serait plus le faux nez de l'Amérique et de l'Otan, joueraient à fond cette carte de développement. Mais qu'en serait-il des gouvernements européens, composés de véritables ectoplasmes sans la moindre vision stratégique en propre. Ils n'attendent pour agir, comme l'a montré l'affaire ukrainienne, que les instructions de sous-fifres américains tels John Kerry et Jo Biden.

S'il se trouvait en Europe quelques chefs d'Etat de la trempe de Vladimir Poutine, y compris avec les prétendus défauts que la propagande occidentale lui prête, alors l'Europe pourrait, en marge de l'effondrement prévisible des Etats-Unis, jouer avec la Russie un rôle digne des qualités de ses populations dans la reconfiguration de l'équilibre mondial. Si cela ne pouvait être l'Union européenne dans ses institutions actuelles, il pourrait s'agir de quelques pays volontaristes s'alliant en ce sens.

De tels chefs d'Etat potentiels ne sont pas visibles aujourd'hui. Mais en cas de crise, les hommes nécessaires apparaissent sans prévenir. Souvenons nous pour ce qui nous concerne de Charles de Gaulle en 1940.

Jean-Paul Baquiast et François Vadrot (Europe solidaire, 21 mars 2014)

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dimanche, 30 mars 2014

Revue Conflits: que veut Poutine? ...

Revue Conflits : que veut Poutine? ...

Le premier numéro de la revue Conflits, dirigée par Pascal Gauchon et consacrée à la géopolitique vient de sortir en kiosque. Une belle initiative à soutenir !

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Présentation de la revue Conflits

Pourquoi une nouvelle revue de géopolitique ?

La géopolitique est à la mode. Peut-être trop. Peut-elle échapper au règne de l’immédiat et à la superficialité ?

C’est ce que nous espérons faire à Conflits. Nous entendons apporter une réflexion de fond sur cette discipline qui constitue d’une certaine façon la culture générale de notre époque, ce qui nous permet d’avoir un regard synthétique sur le monde.

Pour cela nous voulons faire de Conflits le carrefour de toutes les géopolitiques, celle des universitaires, celle des militaires, celle des hauts fonctionnaires, celle des entreprises, car la géopolitique ne se réduit pas aux relations entre Etats.

Le « manifeste pour une géopolitique critique » que nous définissons dans le premier numéro fixe nos principes d’analyse :

- géopolitique du temps long qui se méfie des émotions immédiates,

- géopolitique du terrain qui assume ses liens de filiation avec la géographie,

- géopolitique globale qui étudie l’ensemble des forces à l’œuvre, politiques, économiques, sociales ou culturelles,

- géopolitique réaliste qui se méfie des bons sentiments,

- géopolitique du soupçon qui cherche à déceler les intérêts à l’œuvre derrière les discours…

Principes fondateurs : Fondée sur des principes solides, Conflits n’est cependant pas une revue destinée aux seuls spécialistes. Nous entendons attirer à la géopolitique non seulement les étudiants, mais aussi le grand public averti. Notre présentation en témoigne, mais aussi l’originalité de beaucoup de nos rubriques : « grande stratégie» qui présente la géopolitique d’un Empire ancien, «géopolitique fiction » qui imagine l’avenir à partir d’un événement possible (pour ce numéro, la tentative d’annexion de Taiwan par la Chine), « tourisme géopolitique» qui présente une grande ville sous l’angle de son rayonnement et de sa puissance, « polémique » qui défend une thèse inattendue voire paradoxale à laquelle nos lecteurs peuvent réagir sur notre site Internet.

Conflits présente ainsi un visage original et attrayant de la géopolitique. Elle entend démontrer que la géopolitique est partout (une rubrique qui apparaîtra dès le numéro 2), que partout le rapport de forces structure l’espace, de la maison familiale à la Lune en passant par les stades comme par les musées. C’est une autre façon de voir le monde que nous proposons à nos lecteurs.

L'équipe de Conflits:

L’équipe des rédacteurs comprend une quinzaine d’auteurs permanents, pour la plupart jeunes enseignants auxquels s’ajoutent des militaires et des cadres d’entreprise. La moyenne d’âge de ce «noyau dur » est de 34 ans. Ils partagent la même conception de la géopolitique et sont en relation permanente. Plusieurs articles sont le fruit d’un véritable travail d’équipe, ainsi la chronologie qui figure au début de la revue.

Conflits fait par ailleurs appel à des spécialistes pour des articles précis et interrogent des personnalités reconnues de la géopolitique.

C’est ainsi qu’interviennent dans le numéro 1 Yves Lacoste, « père de la géopolitique » française, François Godement, spécialiste de la Chine, Pascal Marchand, spécialiste de la Russie, Xavier Raufer, spécialiste de la criminalité internationale, Pascal Lorot qui a popularisé la notion de «géoéconomie » ou Christian Harbulot, créateur de l’Ecole de guerre économique.

 

Au sommaire du numéro 1 :

Editorial

Actualité 

Enjeux

Entretien. Yves Lacoste

Polémique. Barack Obama, un grand président ! par Thomas Snégaroff

Portrait. L’inconnue Xi-Jinping par François Godement

Afghanistan. Les Américains ont-ils mieux réussi que les Russes ? par Mériadec Raffray

Afrique. Guerres ethniques ou guerres religieuses ? par Mathieu Lhours

 

Histoire et prospective

Grande stratégie. La géopolitique des Chevaliers Teutoniques par Sylvain Gouguenheim

Bataille. Koulikovo : la Russie sort du bois par Pierre Royer

Encarté

Dossier

Eurasie. L’Europe doit-elle regarder à l’est ?

Lu, vu, entendu, visité

Le nouvel ordre américain

Livres

Revues, colloques, sites

Cinéma, séries, jeux

Géotourisme. Berlin et la nouvelle puissance allemande par Thierry Buron

West’s antiquated unipolar world collides with the East’s vision of a mulipolar future

politique internationale, occidentalisme, atlantisme, russie, états-unis, occident, multipolarité, unipolarité,

Tony Cartalucci

West’s antiquated unipolar world collides with the East’s vision of a mulipolar future

Ex: http://journal-neo.org

In Reuters’ 2007 article, “Putin says Russia threatened by ‘Unipolar World’,” Russian President Vladimir Putin stated: 

Some people are constantly insisting on the necessity to divide up our country and are trying to spread this theory.”

Reuters would also quote President Putin as saying: 

“There are those who would like to build a unipolar world, who would themselves like to rule all of humanity.” 

While Reuters then attempted to spin the comments as Russian paranoia, in the wake of recent events in Ukraine, the timelessness and accuracy of President Putin’s assessment years ago are apparent. 

 Setting the Board 

For years the West has been cultivating a proxy political machine inside of Ukraine for the purpose of peeling the nation away from its historical and socioeconomic ties to Russia. The deep relationship between Western corporate-financier interests on Wall Street and in London and the opposition in Ukraine are best summarized in PR Weeks “Analysis: PR gets trodden underfoot as sands shift in Ukraine.” In the article, the involvement of some of the most notorious corporate lobbying firms on Earth, including Bell Pottinger and the Podesta Group, are revealed to have been involved in Ukraine’s internal affairs since the so-called “Orange Revolution” in 2004 – a coup admittedly orchestrated by the West and in particular the US government

The article chronicles (and defends) the continuing, unabated meddling of the West up to and including the most recent turmoil consuming Ukraine.   

PR Week’s article revealed that heavily funded networks propping up the proxy regime in Kiev are sponsored by “individuals and private companies who support stronger EU-Ukraine relations.” It is these Western corporate-financier interests, not Ukrainian aspirations for “democracy” and “freedom,” that kicked off the “Euromaidan” mobs in the first place – and will be the driving force that misshapes and deforms the regions of western Ukraine now overrun by the West’s proxies. 

To the east in Ukraine, people are prominently pro-Russian, sharing closer cultural, linguistic, and socioeconomic ties to Russia as well as long historical parallels. They have welcomed moves by Russia to counter the coup in Kiev and protect eastern Ukraine from the corrosive influence that will grow as the West further entrenches itself.  

A democratic referendum held on the Crimea peninsula overwhelmingly chose independence from the fascist regime in Kiev, separating from the now dysfunctional and downward spiraling western region and beginning the process of formally joining the Russia Federation. This resulting lay of Ukraine will be a proving ground where in the West, Wall Street and London’s unipolar order, will face off against the East and Russia’s vision of a multipolar order. The predictable outcome of financial and social ruination in the West, versus a stable status quo in the East will vindicate the growing perceptions held regarding both. 

The Predictable Fate of Western Ukraine Already Unfolding 

With the vacant chair of deposed Ukrainian President Viktor Yanukovych still warm, the tentacles of Western corporate-financier interests have already wound themselves around Kiev and have begun to squeeze. 

Chevron, which had signed a multi-billion dollar deal with Ukraine in November, 2013, was operating in the west of Ukraine, and alongside other Western energy giants such as ExxonMobil and Shell. The deals were part of President Yanukovych’s apparent gravitation toward the West and impending integration with the EU which was then suddenly overturned in favor with re-cementing ties with Russia. Western oil giants clearly saw the benefit of backing a putsch that would leave the western half firmly in the orbit of the US, UK, and EU. They can not only continue their business on the western edge of Ukraine, but expand their interests unabated across the country now that a capitulating, puppet regime sits in Kiev.  

While Western big-oil plans to move in and siphon billions, the International Monetary Fund (IMF) is already planning deep cuts in social benefits as part of a staggering austerity regime to restructure financially the seized western region of Ukraine, and if possible, all of Ukraine proper.

RT reported in its article, “Pensions in Ukraine to be halved – sequestration draft,” that:

The self-proclaimed government in Kiev is reportedly planning to cut pensions by 50 percent as part of unprecedented austerity measures to save Ukraine from default. With an “empty treasury”, reduction of payments might take place in March. 

According to the draft document obtained by Kommersant-Ukraine, social payments will be the first to be reduced.

The proxy regime set up in Kiev has already indicated its eager acceptance to all IMF conditions. The fate of western Ukraine will be no different than other members of the European Union preyed upon by the corporate-financier interests that created the supranational consolidation in the first place. The reduction of a multipolar Europe into a unipolar, supranational consolidation which can be easily and collectively looted is a microcosm of what the West’s Fortune 500 plan as part of their global unipolar order.  

The natural resources, human capital, and geopolitical advantages found within the borders of Ukraine, will now become the natural resources, human capital, and geopolitical advantages of Chevron, BP, Monsanto, a myriad of defense contractors, telecom corporations, and other familiar brands seen marauding across the planet leaving in its wake destitution, socioeconomic disparity, and perpetual division they intentionally sow in order to protect their holdings from any form of unified or organized opposition.   

No matter how obvious the West’s game may be to some, had Ukraine fallen entirely under the control of Western interests, a multitude of excuses could and would have been peddled to explain the unraveling of Ukrainian society in terms that would exonerate the corporate-financier interests truly driving the crisis. But Ukraine has not entirely fallen to the West, and because of that, the planned decimation of western Ukraine, its economy, and its sovereignty will stand out in stark contrast to the eastern region that has remained beyond the West’s reach and within the orbit of Russia’s multipolar vision of the future.  

 The East’s Chance to Showcase a Multipolar Future

The West has made an entire industry out of “democracy promoting,” or in other words, the facade and insidious geopolitical mechanics behind it, it spreads its hegemony across the globe with. It has ingrained its superficial and ultimately disingenuous definitions of “elections,” “democracy,” and “freedom” into the minds of millions through political movements, mass media, and entertainment. However, this facade in recent years has suffered many setbacks as its opponents poke holes through it and reveals what lies beneath more clearly. 

What must be done next is the introduction of a new set of principles by which the global population can embrace – that of a multipolar world order where power is balanced, national sovereignty reigns, and international institutions mediate, not dictate, the interactions and conduct between nation-states. 

Unlike the West’s unipolar order which depends on the massive and perpetual manipulation of public perception to maintain itself, a multipolar world must be promoted through transparent, demonstrated examples. Russia’s evolving relationship with Ukraine, particularly in the midst of the recent turmoil in Kiev, will help demonstrate both the folly of dealing with the West and its global supranational consolidation and the benefits of maintaining traditional, sovereign bi-lateral relations with other states.

Already, Russia has exhibited crucial differences in its foreign policy – its stationing of troops in Ukraine already covered under long-standing treaties and their mission clearly provoked by documented extremists admitted even across the Western press as being armed and promoting universally unacceptable and dangerous ideologies rooted in racism, bigotry, and genocide. 

While the West eagerly traverses the globe thousands of miles from its borders, under patently false, fabricated pretenses (such as in Iraq) to execute military force against nations that posed it no conceivable threat and in hindsight its motives being clearly self-serving, Russia has waited perhaps too long to act directly along its own borders against clear and present dangers being fomented overtly by foreign interests openly seeking to encircle and overrun Russia itself

This difference in foreign policy and indeed in the vision the West and East hold for the future – one of unipolar global domination and the other of multipolar coexistence – will be tested in Ukraine in front of the world. While the West has little choice but to continue along its long-established trajectory toward confrontation and exploitation, Russia and its growing list of allies has an opportunity to offer an alternative, not only to solve its own problems along its border – but for other nations as well chaffing under the growing disparity created by the West’s antiquated paradigm.

Tony Cartalucci, Bangkok-based geopolitical researcher and writer, especially for the online magazine New Eastern Outlook”

EU Sanctions Against Russia to Cripple European Economy

Euro MP Pino Arlacchi

The EU sanctions against Russia would cripple the European economy instead, Euro MP Pino Arlacchi. “The position of the European Union should be different from the US position. Europe should not insist on the extension of sanctions. These sanctions are unwise. In fact, they are directed against us,” he said.

Arlacchi believes that the European Union would not be pushing the sanctions further. “Europe has every reason to cooperate with the Russian Federation, there is no obstacle for this,” he said, adding that the US has a completely different position.

“The US wants to become a global government, and any country that does not agree with this, becomes their enemy. The relations between Russia and the US are likely to stay tensed,” the Euro MP said.

The Ukrainian crisis was provoked by the EU interference with the internal affairs of the country, Euro MP Pino Arlacchi said.

“The EU supported the rebellion in Ukraine, without taking into account that Ukraine is a complicated country,” he said. Most of Ukraine is pro-Russian and even speaks Russian language, Arlacchi noted.

“We have supported a mild revolution… But we did not take into account the presence of the fascist elements in the new government. Five ministers have ties with the neo-Nazi ideology in their biographies. Bashfully we avert our eyes from seeing what is happening,” the politician confessed.

The US President Barak Obama has decided to visit Amsterdam, Haag, Brussels, Vatican, Rome and the Saudi Arabia. During his visits, Obama is to discuss Ukrainian issue with the countries’ officials. The US has to fulfill its plan, aimed at separation of Ukraine from Russia. After the Crimea decided to integrate with Russia, the plan took a different option from what the US had primarily expected. Some experts think that Obama will “accidentally” come to Kiev in order to support the legitimacy of the current Ukrainian government.

Current speech of the White House and the Department of State assume that there would be a lot of anti-Russian rhetoric during Obama’s visits. On March 26, Obama is to deliver a geopolitical speech, which is likely to be anti-Russian, in Brussels. Brussels will hold the EU-US conference and meeting with the Secretary General of NATO. Obama is to participate in the nuclear safety conference in Haag and urgent summit of G7. He is likely to lobby trade sanctions against Russia.

The results of the meeting with the Secretary General of NATO are evident. The meeting with the EU countries is a complicated issue. President Obama will try to persuade the EU to impose sanctions against Russia, but he can hardly do this. European nations don’t want to be an instrument in the hands of the US, paying for this with sanctions against Russia.

It’s hard to imagine that Europe will begin an economic fight against Russia, Natalia Kalinina, the Institute of World Economy and International Relations analyst, says.

“Today’s world economy is interrelated, so any wrong decision can destroy the system. That’s why talks about sanctions won’t end with any actions. In fact, the US is trying to put pressure upon the EU, but the latter will keep its economic relations with Russia.

There would be no Obama’s visits, if the US hadn’t failed to fulfill its “Ukrainian scenario”, European media says. There have been no EU-US conferences under the rule of President Obama. European countries became enraged after they found out that the US National Security Agency had used wiretapping against the EU officials. Obama refused to sign an agreement that would guarantee the disuse of such tools. If there was no conflict in Ukraine, Obama would face a numerous accusations from the part of the EU. The White House hopes that Ukrainian crisis, provoked with the help of the US, will help to overshadow Europeans’ discontent.

“If the Ukrainian crisis hadn’t occurred, President Obama would have held another type of conference with the EU,” Heather Conley, Head of European projects at the Washington Center for strategic and internationals studies, says. Ukrainian issue discussions are to “smooth things over in the EU-US relations, but they won’t help to abandon the problems”.

Nowadays, European media prefers to stick to anti-Russian rhetoric. However, the public opinion is changing. Today, the Independent published an article of Sir Tony Brenton, former British ambassador in Russia. He can hardly be called a “supporter of Russia”. Ex-ambassador proposes to recognize the Crimea’s integration with Russia.

In this article Brenton enumerates all real as well as pretended reasons of Russian complaints against the West – NATO extension to the East, support of Chechen separatists, Russophobe former president of Georgia Mikheil Saakashvili and semi-fascist government in Kiev. He proposes not to threaten Russia with sanctions and isolation, but to resume a dialogue.

Russia is ready for such a dialogue, Vilen Ivanov, councilor of Russian Academy of Sciences, says. The fact that Russia doesn’t response on the US bank sanctions is the proof of this intention.

“The fact that Russia doesn’t impose reciprocal sanctions means that Russian government acts wisely as this step couldn’t ameliorate the international relations. It might also show that Russia regards sanctions seriously.”

Without considering Russian interests and concerns, there would be no Ukrainian crisis settlement, Vilen Ivanov says. The US is better to listen to Brenton’s opinion, because the US rarely listens to such statements from the country’s most devoted partner in Europe.

“Though the West has managed to unite in imposing minor sanctions, it can hardly do the same with major sanctions, which would hit our own economies. Ukraine, even without the Crimea, is so closely connected to Russia that it would never gain prosperity without Moscow”.

“While not imposing reciprocal sanctions against the EU and the US, Russia shows its readiness to begin a dialogue. European ministers, especially Britain’s PM, should come to meet Russia. Western officials should take into account real concerns of Russia about the fact that the West is about to swallow Ukraine.”

Reprinted from The Voice of Russia.

Ron Paul Is Right About Crimea

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Ron Paul Is Right About Crimea

By Justin Raimondo

Antiwar.Com

The libertarian movement has always been a contentious arena: that’s the nature of the beast. After all, we’re talking about libertariansindividualists to a fault: getting them to agree on anything is often like trying to herd cats. Aside from this question of temperament, however, there have been some very substantial ideological differences over the years, and – not surprisingly – many of these internal conflicts have been over US foreign policy.

That’s because it’s relatively easy to ascertain the libertarian position on matters domestic: government spying on our emails? We’re against it. Higher taxes? We’re against all taxes, period. The National Endowment for the Arts? Abolish it.

Easy stuff. But when it comes to foreign policy – where historical context and knowledge of facts on the ground are decisive factors – it gets more complicated. And not all are up to the task: certainly Alexander McCobin, unelected “President” of Students for Liberty (SFL), isn’t. His article for the Panam Post, entitled “Ron Paul is Wrong When He Speaks About Secession and Crimea,” is an amalgam of misinformation and smears.

After waffling on about how libertarians have to be against “unnecessary wars” (although he doesn’t say which ones are or were necessary), and paying lip service to the idea that “our generation” has a “critical attitude toward foreign intervention” (only “critical”?), he finally gets to the point:

“While it’s important criticize misconduct of the United States and some of its Western allies exacerbating the turmoil in the Middle East over the past two decades, it is also important to remember that there are other aggressors in the world; Russia – with its ongoing wars in the Northern Caucasus, the invasion of South Ossetia, and it’s most recent annexation of Crimea – being key among them.

“Former Congressman Ron Paul, whose views are interpreted by many as wholly representative of the libertarian movement, gets it wrong when he speaks of Crimea’s right to secede. Make no mistake about it, Crimea was annexed by Russian military force at gunpoint and its supposedly democratic ‘referendum’ was a farce. Besides a suspiciously high voter turnout without legitimate international observers, the referendum gave Crimeans only two choices – join Russia now or later.”

McCobin is wrong about South Ossetia: like the Crimeans, the Ossetians held a referendum and voted to separate from Georgia’s central government. In response, Georgia invaded the region, sending in its troops before the Russians ever got there. They bombarded Tsinskvali, capital of the rebel province, deliberately targeting civilians, killing and wounding hundreds. According to Human Rights Watch, Georgian artillery fired directly into basements – where civilians were sure to be hiding. As the BBC put it:

“The BBC has discovered evidence that Georgia may have committed war crimes in its attack on its breakaway region of South Ossetia in August. Eyewitnesses have described how its tanks fired directly into an apartment block, and how civilians were shot at as they tried to escape the fighting.”

McCobin hasn’t even bothered to do the most basic research: he’s simply swallowed the new cold war mythology whole. It’s easier that way.

As “evidence” for his contention that the Crimean referendum was invalid, he links to a piece by David L. Phillips, Director of the “Program on Peace-building and Rights” at Columbia University’s Institute for the Study of Human Rights,” and Carina Perelli, formerly head of the UN’s Electoral Assistance Division. Absurdly, the authors aver:

When a referendum is properly conducted, both winners and losers accept the outcome. However chastened, losers resign themselves to defeat because of guarantees that their rights will be preserved through constitutional and other means.”

 

By this standard, the Ukrainian “revolution” is invalid: Viktor Yanukovich, you’ll recall, was elected to the office of President, but the opposition didn’t resign themselves to defeat: instead, they turned to the US government, which funded and encouraged a rebellion that soon turned violent. Snipers shooting at protesters and police were later identified by the Estonian Foreign Minister as being aligned with the coup leaders, who wanted a pretext to blame the government and take power themselves. Armed ultra-nationalist groups – including a fair proportion of neo-Nazisstormed government buildings, and the opposition took power in a coup.

Oh, but Crimea’s referendum, organized by the elected Parliament, is “invalid.”

It’s not too surprising, however, that the authors of that Huffington Post piece McCobin links to would take such a counterintuitive stance: after all, the Institute for the Study of Human Rights is taking in scads of US government money from USAID – and the less said about the UN’s “Electoral Assistance Division” the better. Phillips and Perelli had better take Washington’s side if they know what’s good for them. If not, they’d soon find themselves out of a job.

What I want to know is: what’s Alexander McCobin’s excuse?

Ignorance? Only partially, I think, because he goes on to write:

“It’s much too simplistic to solely condemn the United States for any kind of geopolitical instability in the world. Non-interventionists who sympathize with Russia by condoning Crimea’s secession and blaming the West for the Ukrainian crisis fail to see the larger picture. Putin’s government is one of the least free in the world and is clearly the aggressor in Crimea, as it was even beforehand with its support of the Yanukovych regime that shot and tortured its own citizens on the streets of Kyiv.”

The oily conflation of supporting secession – which every authentic libertarian supports, everywhere, as a matter of high principle – with “non-interventionists who sympathize with Russia” is a typical neocon ploy. They did it during the Iraq war: by opposing US intervention, we were “supporting Saddam.” By “condoning” the right of the Crimean people to national self-determination, we “sympathize with Russia.” McCobin has been taking lessons in the Washington Free Beacon-Buzzfeed school of “journalism” – the two neocon outlets that, that coincidentally, eagerly took up this “story” of a “libertarian split” over Ukraine.

This isn’t a matter of being misinformed: McCobin is simply lying when he accuses the Yanukovich government of torture and murder. No one knows who employed those snipers, although the Estonian Foreign Minister clearly has his suspicions. And Ukraine is no more free than Russia: with no less than eight neo-Nazis holding high positions – including chief of the national police – in the unelected “interim government,” one could make a good argument that today it is far less free. While Hillary Clinton inanely likened Putin to Hitler, the reality is that one of the three top leaders of the coup belongs to a party that sided with the Nazis in World War II and actively participated in the Holocaust. The “muscle” that enabled the coup leaders to take over government buildings was supplied by “Right Sector,” an openly anti-Semitic pro-Nazi gang of skinheads.

Is this the movement the “libertarian” McCobin supports?

Oh, those anti-American libertarians like Ron Paul are always “blaming the West” – we’re Blame America Firsters, that’s the neocon line that McCobin would have us swallow. One of many problems with this tired argument is that there’s no such thing as “the West,” unless you’re talking about the entire population of Western Europe and North America. Libertarians blame the governmentsof those countries, which have intervened, using both hard and “soft” power, all over the world: Ukraine is no exception. The so-called Orange Revolution was financed, produced, and directed by those masters of the narrative in Washington, D.C., who messed up the country so badly that it turned to the loutish Yanukovich and threw the Orange Revolutionaries out in a free and fair election.

This is what McCobin and his fellow neocons-in-”libertarian”-clothing really hate about Ron Paul: he calls out Washington’s moral responsibility for a good deal of the misery and slaughter in the world, and rightly so. With the mightiest military machine on earth, “defense” expenditures totaling more than the top ten spenders combined, and a network of bases, protectorates, and client states larger than any rival by several degrees of magnitude, the warlords of Washington have taken every opportunity to extend the frontiers of their empire. And they don’t always do it by military means.

Ukraine is an example of conquest-by-subversion, as were the other “color revolutions” funded and directed by Washington in Georgia, Serbia, Kyrgyzstan, and elsewhere. Here is a partial list of the various Ukrainian drains US taxpayer dollars have been poured down. The level of US government involvement is so intense that we have Victoria Nuland telling the Ukrainians who they can and cannot have in their new “government.” What if the Russian government took an equally intense interest in our elections – would Students for Liberty think Putin is taking too many liberties with our internal affairs?

I’ve saved the worst for last, the part where McCobin issues a warning: “Everyone,” he writes, “should be very careful with showing sympathies to an autocratic leader such as President Putin.”

Yes, be careful, you guys, because the Free Beacon and Rosie Gray are watching you! You could be outed as a commie-lovin’ Putin-lovin’ KGB-lovin’ agent of a foreign power.

Be careful opposing US foreign policy, because you’ll be labeled a Russia-lovin’ traitor – just like that turncoat Ed Snowden.

That, of course, is what this new cold war is all about. Or is it just a coincidence that the Red Dawning of Washington is occurring as Snowden’s revelations of US government spying are ongoing? Snowden’s name never comes up in McCobin’s screed, not even to remark in irony that this libertarian hero has been given asylum by a government that is “one of the least free in the world.”

I did find some mention of Snowden on the Students for Liberty web site, however, including this piece describing an interview with the head of SFL’s European division – a televised segment on “Russia Today,” the Putin government’s state-owned station.

I, for one, have a policy of not appearing on any state-run propaganda media outlet, including not only Russia Today, but Voice of America, Al Jazeera, and any other government-funded venue. That doesn’t mean I hold it against the European SFL for taking the opportunity to spread their message: but I refuse to be threatened by the SFL about how I have to be “careful” lest I’m guilty of “showing sympathies” for the “autocrat” Putin when SFL is being given a platform by that very same “autocrat.”

So why were the Free Beacon, Buzzfeed, and Dave Weigel all over this ginned up brouhaha? Because of McCobin’s parting slime-ball:

“In contrast to his father, Senator Rand Paul gets it right by condemning Russian aggression while not subscribing to hawkish calls for military intervention at the same time. It is one thing to not intervene; it is another thing to applaud an autocrat for the sake of blaming our own government.”

This is laughable. As Jonathan Chait noted, Rand Paul’s boilerplate “get tough” rhetoric didn’t quite match his concrete proposal, which was to cut off all aid to Ukraine. Rand also warned against “tweaking Putin” after the coup leaders seized power. So there is no policy split between father and son: as both Rand and Ron have said, it’s a difference not of substance but of style. Yet they also have different goals: Ron set out to educate the public so that someone like Rand could actually get elected President.

The neocons won’t be happy until and unless Rand Paul commits the political equivalent of patricide – and makes the catastrophic mistake of cutting himself off from his national political base. They are absolutely terrified that the junior Senator from Kentucky is now the acknowledged frontrunner in the race for the 2016 GOP presidential nomination, and they’ve just begun their work. They naturally picked as their first target the soft underbelly of the campaign – the libertarian movement itself, which is split into the real grassroots movement expanded and renewed by Ron Paul, and the astro-turf creation of the Koch brothers, Charles and David Koch, of which SFL is one of many appendages.

The actual grassroots libertarian youth group – with a real membership of over 7,000 – is Young Americans for Liberty, founded by Ron Paul’s organization. YAL now has over 500 college and high school chapters. They are wisely staying out of this neocon-engineered ambush.

McCobin, on the other hand, represents nothing and no one – not even his own organization. Indeed, his foreign policy views are way out of the libertarian mainstream, if I may be permitted to utter such a phrase. In a piece for “Cato Unbound” attacking what he called a “libertarian purity test,’ he averred:

“While many libertarians opposed the invasion of Iraq, Randy Barnett wrote a strong, libertarian defense of pre-emptive intervention. While libertarians agree on things like the need for minimal government, there are many open debates on the specific policy prescriptions a minimal government would entail.”

Those libertarians, like Ron Bailey and Brink Lindsey, who supported the invasion and occupation of Iraq have long since penned their mea culpas. The issue is settled within the libertarian movement – except for Alexander McCobin. So who is this guy, anyway? He’s the “president” of a Koch front group with lots of money and very few activist members who had “come to Washington on a Charles Koch Institute fellowship,” according to Dave Weigel. The Kochs, in spite of their popular reputation, have long since given up pushing a libertarian agenda; and foreign policy is the very least of their concerns. They never gave Ron Paul a dime, and their paid minions trash-talked him at every opportunity.

When the Campaign for Liberty, the Paul organization, founded a youth group the Kochtopus quickly jumped in with SFL – which never amounted to any real competition because it concentrated mainly on staging a series of expensive conferences, with generous scholarships and students flown in from all over the world. Like all Koch Astroturf outfits, this one is run from the top, and while there’s plenty of debate – indeed, SFL is little more than a debating society – there’s less democracy than in Putin’s Russia, which at least goes through the motions of holding elections.

In response to inquiries over Twitter, SFL tweeted that McCobin’s statement was “just a statement by individuals,” and – incredibly – that “SFL doesn’t have an official stance on foreign policy.” Yet every story covering this episode headlined the alleged “libertarian split” over Ukraine.

Of course there is no such split. We American libertarians know who and what is the main danger to peace and freedom in this world, and it sure isn’t the leader of a has-been semi-Third World backwater like Russia.

For a group with no “official stance” on foreign policy, the SFL web site has a lot of gosh wow puff pieces prettifying the Ukrainian coup. And they’re hot on the Venezuelan opposition, too: indeed, they have a list of articles on both countries on the same page. What do these two nations have in common? They’re both being overrun by the American Regime-Change Machine, and SFL is cheerleading the effort – “unofficially,’ of course.

While SFL doesn’t have a lot of actual functioning chapters, and consists mainly of a self-appointed leadership fueled by plenty of Koch money, it does indeed have some actual grassroots members and one has to wonder what they think – and whether they were even consulted. How do they feel about being fed a line that is identical in all respects to the one being taken by the Obama administration – and the Weekly Standard? How do they feel about the President of their organization going public with the accusation that Ron Paul is “applauding an autocrat” – because he supposedly hates America?

In McCobin’s world, if you support the right of the Crimeans to vote on their own future you are ‘applauding an autocrat for the sake of blaming your own government.” After all, being a libertarian, you probably hate your own government – because you hate all governments, now isn’t that right? Even to the extent of going over to The Enemy, whoever that may be at the moment: Saddam Hussein, Vladimir Putin, or the Devil himself.

Yes, you’re a traitor, that’s what you are – just like Edward Snowden.

NOTES IN THE MARGIN

You can check out my Twitter feed by going here. But please note that my tweets are sometimes deliberately provocative, often made in jest, and largely consist of me thinking out loud.

I’ve written a couple of books, which you might want to peruse. Here is the link for buying the second edition of my 1993 book, Reclaiming the American Right: The Lost Legacy of the Conservative Movement, with an Introduction by Prof. George W. Carey, a Foreword by Patrick J. Buchanan, and critical essays by Scott Richert and David Gordon (ISI Books, 2008).

You can buy An Enemy of the State: The Life of Murray N. Rothbard(Prometheus Books, 2000), my biography of the great libertarian thinker, here.

Read more by Justin Raimondo

Petition of Alaska joining Russia polls over 25,000 votes

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Petition of Alaska joining Russia polls over 25,000 votes

The petition of Alaska joining Russia posted on the White House’s website on March 21 has polled over 25,000 votes in its support. For the US authorities to formally respond to the petition this appeal should win at least 100,000 supporters by April 20.
 
The petition urges Alaska to separate from the US and join Russia. The message points out that residents of Siberia got across the Bering Straits to Alaska in ancient times.
 
You will recall Russian Ambassador to the European Union Vladimir Chizhov’s joke that Senator McCain should watch over Alaska. This happened on March 22 during the BBC’s Andrew Marr Show where the key issue was the crisis in the Ukraine.
 
A petition entitled "Alaska Back to Russia" has been placed on the US administration's website and has gathered over 14 thousand signatures in three days. All that despite the fact that that document vanished from the open list of appeals – although the first 150 signatures made it available for voting.
 
Some experts point out that one should not talk about any tendency for separatism in the US, but one should not take such petitions as a joke either. The authors of the petition – similar to other petitions for the secession of some other US states – are trying to remind the White House about the basis of the state, and specifically about the Declaration of Independence.
 
A resident of Anchorage, the largest city in the state of Alaska, published his petition a couple of days after Crimea seceded from Ukraine and rejoined Russia. To support his petition he cites the following historic facts: the first Europeans that put their foot on the land of Alaska in 1732 were the crew of the Saint Gabriel vessel, captained by Makhail Gvozdev and Ivan Fedorov. In conclusion the author calls for "seceding Alaska from the US to rejoin Russia".

samedi, 29 mars 2014

2,1 miljoen Venetianen stemmen voor afscheiding van Italië

2,1 miljoen Venetianen stemmen voor afscheiding van Italië

Veneto kan jaarlijks € 20 miljard uitsparen die nu verdwijnt naar corrupt Zuid Italië


Ruim de helft van het aantal kiezers in Veneto, waar Venetië de hoofdstad van is, wil zich afscheiden van Italië en de EU.

Grotendeels genegeerd door de Europese reguliere media is er de afgelopen week een referendum in Veneto, de Italiaanse regio met Venetië als hoofdstad, gehouden. Onderwerp: onafhankelijkheid van Italië en daarmee de EU, of niet? 2,1 miljoen Venetianen, maar liefst 90% van de deelnemers, stemden vóór de afscheiding en het stoppen van het sluizen van belastinggeld naar Rome. Terwijl de EU met zeer bedenkelijke kunstgrepen oostwaarts probeert uit te breiden, wordt in diverse lidstaten de roep om los te breken uit de wurgende greep van Brussel almaar sterker.

Het online gehouden referendum was onofficieel, omdat het niet werd georganiseerd door de overheid, maar door een private partij. Gianluca Busato, de initiatiefnemer, hoopt nu dat er nu ook een officieel referendum komt over de afscheiding van Veneto van Italië.

‘Geen cent belasting meer naar Rome’

‘Als de meerderheid van de burgers deelneemt en dan ‘ja’ stemt, zullen we onmiddellijk een totale belastingafdrachtstop invoeren. Tijdens de aanvankelijke overgangsperiode zullen we geen cent belastinggeld aan de Italiaanse staat betalen,’ zei Busato, woordvoerder van het platform Plebiscito.eu, tegen het Wirtschaftsblatt.

‘Wij hebben het niet over een gewelddadige machtsovername, maar de mensen zullen de soevereiniteit over hun portemonnee hebben,’ aldus Busato. De Venetianen hopen hun welvaart te behouden en verhogen in een samenleving, die dan niet langer de last van het corrupte zuiden van Italië hoeft te dragen.

Besparing jaarlijks € 20 miljard

Volgens berekeningen van de populaire partij Lega Nord (de Italiaanse PVV), dat eveneens streeft naar afscheiding van Italië, kan Veneto met de onafhankelijkheid jaarlijks minstens € 20 miljard euro uitsparen. De organisatoren van het online referendum lieten zich inspireren door de afscheidingscampagnes in Schotland en de Spaanse regio Catalonië. (1) Ook in Baskenland, Bayern, Trentino (Zuid Tirol) en andere regio’s winnen afscheidingsbewegingen aan kracht.

Front National

In Frankrijk worden vandaag net als afgelopen woensdag in Nederland gemeenteraadsverkiezingen gehouden. De socialist Francois Hollande, de meest impopulaire president die het land ooit heeft gehad, zal volgens prognoses veel stemmen kwijtraken aan het Front National van Marine Le Pen, dat net als de PVV en de Britse UKIP van Nigel Farrage strijdt tegen de macht van Brussel. (2)

Oekraïne als afleiding

Het is niet ondenkbaar dat de EU het conflict in Oekraïne doelbewust aangrijpt om de aandacht van de Europeanen af te leiden van de grotendeels door het beleid van Brussel veroorzaakte aanhoudende economische en financiële crisis, en daardoor de dreigende interne verkruimeling en scheuring van de Unie.

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) Wirtschaftsblatt

Entrevue du C.N.C par l'Association Culturelle Zenit

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Entrevue du C.N.C par l'Association Culturelle Zenit (Italie/Belgique)

Ex: http://cerclenonconforme.hautetfort.com

Après avoir interviewé des associations à travers l'Europe, l'Association Culturelle Zenit, basée à Rome, nous a fait l'honneur de nous interroger pour la France sur divers sujets d'actualité. Nous espérons que cette entrevue sera l'occasion pour notre lectorat de mieux nous connaître.

ZENIT:

1.Un grand merci à Jean pour avoir accepté de répondre à notre interview. Peux-tu nous expliquer en quelques mots quel est le but du "CERCLE NON CONFORME"?

Jean/CNC: Le Cercle Non Conforme est une association culturelle française rattachée au Mouvement d’Action Sociale. Nos activités sont à la fois ancrées dans le réel car nous organisons des conférences, participons à des rassemblements et organisons des activités culturelles, mais elles sont aussi très présentes sur internet où nous tenons un blog avec des chroniques de livres, de films, d’albums et aussi des articles de réflexion. Nous sommes aussi liés à la radio Méridien Zéro.

Le but du CNC est d’apporter une réflexion autant sur le milieu nationaliste français que sur la société et le monde actuels, nous sommes donc dans une perspective non conforme à la fois vis-à-vis de notre milieu d’origine (le nationalisme) et vis-à-vis de la société qui rejette en partie nos idées.

Nous sommes assez influencés par le renouveau militant italien, nous avons voyagé en Italie au sein de différentes sections de Casapound (Rome, Vérone, Bolzano) et nous avons également un esprit assez proche du blog d’avant-garde Zentropa puisque nous puisons nos références partout.

2.Depuis toujours l'Europe de l'Est est une vrai poudrière à ciel ouvert, qui peut exploser à tout moment; les différents peuples du bloc de l'Est se battent pour défendre leur identité ainsi que leur souveraineté. Quelle est selon vous la solution face à ce problème? Peut-on espérer voir un jour naître une coalition  entre ces différents pays afin de donner vie à l'Europe des peuples dont nous rêvons tant?

La situation en Europe de l’est, et en Ukraine en particulier, est très complexe. En France elle a été l’occasion de débats houleux. En effet deux visions s‘affrontent schématiquement. Une vision assez identitaire qui considère que les peuples sont maîtres chez eux et qu’ils ont un droit à se gouverner eux-mêmes sur leur terre. Et puis il y a une vision géopolitique, structurée autour des intérêts de différentes puissances qui défendent des modèles opposés.

Nous partons tous du constat que les Etats-Unis sont un vrai problème pour l’Europe et pour l’équilibre mondial. Mais si dans le cas de la Syrie, nous avons tous défendu peu ou prou la même ligne, celui de l’Ukraine a causé des divisions fortes. Dans les deux cas, beaucoup de militants ont nourri l’espoir, surement naïf, que la renaissance de l’Europe se fasse par l’est.

Il semble que la troisième voie soit difficile à développer car tout le monde n’appréhende pas le réel de la même façon. Pour nous l’idéal serait une Ukraine nationaliste qui signerait des partenariats avec la Russie sur un pied d’égalité, mais les deux partis le veulent-ils ? Les Russes considèrent l’Ukraine comme une « petite Russie » qui doit leur être inféodée et les Ukrainiens perçoivent les Russes comme une puissance impérialiste néfaste. Nous avons connu ce problème en Europe, quoique différemment, dans l’opposition entre la France et l’Allemagne. Tout cela n’a conduit qu’à des guerres, à la désolation et à la décadence de l’Europe. Et surtout : le règne des Etats-Unis.
Il faut donc marteler que notre ennemi numéro 1, ce sont les Etats-Unis, cette anti-Europe. Pour cela il faut aussi généraliser les échanges entre nationalistes de toute l’Europe. Pour notre part nous côtoyons surtout les belges et les italiens. Peut-être faudrait-il aussi engager plus de liens avec les Allemands qui sont une puissance complémentaire de la France et dont les méthodes militantes évoluent également fortement en raison de la répression. Nous avons tous à apprendre les uns des autres. Nous sommes peut-être à un tournant historique, où, débarrassés de tout esprit revanchard, de l’irrédentisme et face à des ennemis communs, nous pouvons enfin discuter sur un pied d’égalité pour construire l’Europe de demain.

3.Ces derniers mois nous avons assisté à des manifestations populaires dans certaines villes de France, notamment à Nantes ou en Bretagne avec les "bonnets rouges", sans oublier les manifestations contre le "mariage pour tous", peut-on parler d'une "renaissance du nationalisme" en France?

La France connaît effectivement une forte agitation politique. Manifestations contre le mariage homosexuel, pour la défense de la famille, mais aussi émeutes menées par l’extrême-gauche à Nantes, jacqueries contre les taxes en Bretagne, etc… mais il faut être prudent sur la « renaissance du nationalisme ». Le nationalisme français est plutôt en crise et cherche aujourd’hui un chemin. Il faudrait même s’entendre sur ce qu’on appelle « nationalisme »…
La plupart des mouvements, malgré une sympathie mutuelle, ont souvent des positions très différentes sur de nombreux sujets : le régime politique, l’économie, l’identité, la religion, l’Europe, etc…

Le mariage homosexuel est un thème très conservateur, alors que d’autres sujets devraient mobiliser des millions de français : le chômage, l’esclavage par la dette, l’immigration de masse, l’Union européenne.

Cependant, les dernières manifestations ont permis à certains nationalistes de revenir au contact de la population dont ils étaient souvent coupés. C’est le principal effet positif des manifestations contre la mariage homosexuel, cela a permis à des gens différents de se parler, de se connaître et désormais d’opérer peu à peu une jonction des luttes.
Mais les Français ont encore pour beaucoup peur du nationalisme, car on leur a martelé que le nationalisme c’est la guerre, la dictature, etc… Il y a encore un gros travail à faire pour que le nationalisme soit perçu de façon positive pour nos compatriotes. Pour cela il faut surement redéfinir la doctrine du nationalisme du XXI eme siècle. C’est pour cela que nous puisons dans des références diverses et que nous cherchons à analyser le monde dans lequel nous vivons sans aucune nostalgie.

Par ailleurs il existe deux tendances très fortes aujourd’hui en France, une « union des droites », patriote et conservatrice, qui est libérale sur le plan économique et une autre voie issue de l’extrême-gauche, dite « dissidente », qui prône l’unité, sans clivage ethnique, religieux ou de parti contre l’oligarchie euro-mondialiste mais qui ne peut nous satisfaire sur la question identitaire.

Pour notre part nous sommes encore une fois porteur d’une troisième voie, à la fois sociale et nationale, ferme sur les principes mais tournés vers l’avenir. Il faut répondre aux préoccupations de son peuple sans pour autant se trahir.

4.Que pensez-vous de François Hollande comme président de la République?

D’abord une précision pour les italiens qui ne connaissent pas forcément le système politique français : la France est un régime dit « présidentiel » c'est-à-dire que nous votons pour le président, qui nomme ensuite son gouvernement. Mais nous votons aussi pour les députés qui définissent alors la majorité à l’Assemblée Nationale. En France, François Hollande est au PS, l’Assemblée Nationale est majoritairement PS donc le gouvernement nommé par le président et son premier ministre sont PS.

Hollande est emblématique de l’arnaque démocratique. Rapportées au nombre de Français, les voix obtenues à la présidentielle représentent à peine un quart de la population. La côte de popularité du président est très faible, environ 15%, autant dire que sa légitimité est nulle. Les différents projets fiscaux ou vis-à-vis de la famille, la montée du chômage et de l’insécurité contribuent à nuire à sa côte de popularité. Ainsi de nombreux français ont lancé une offensive politique contre le président Hollande, certains allant même jusqu’à demander sa destitution.


Pour notre part nous sommes assez méfiants. Perdre un président social-démocrate pour un président de « droite » n’a aucun intérêt, d’ailleurs la droite française a fait beaucoup plus de mal à notre pays que la gauche. La droite a beaucoup plus favorisé l’immigration que la gauche, contrairement à une idée reçue, et c’est assez logique, la droite est le parti du MEDEF (syndicat des patrons). Quant à la gauche, après avoir permis à la classe ouvrière de consommer grâce à l’augmentation des salaires et aux congés payés, elle prépare aujourd’hui la France multi-culturelle, mais in fine tout ça sert les intérêts du capitalisme. C’est donc un système.

Cependant, Hollande n’est pas pire que son prédécesseur, la France n’est pas souveraine, elle applique les diktats de l’UE, ceux de la banque mondiale ou d’autres officines mondialistes, ce sont des détails techniques qui vont changer entre Hollande (la gauche) ou la droite : untel va préférer taxer tel produit, alors que l’autre taxera tel autre produit. Tout ça n’est qu’une mascarade.

C’est l’oligarchie euro-mondialiste qu’il faut dénoncer, dont François Hollande n’est que le valet servile. Demain ce sera un autre et rien ne changera. Et puis peut-être qu’un jour, on ne nous demandera plus notre avis, c’est bien ce que vous avez connu en Italie avec Mario Monti…


5.Dans quelques mois auront lieu les élections pour le parlement européen, beaucoup craignent de voir une  montée en flèche des partis nationalistes qui n'ont jamais caché leur "euroscepticisme"; d'ailleurs le F.N de Marine Le Pen en a fait son cheval de bataille. Selon vous à quoi faut-il s'attendre lors de ces élections? Que pensez-vous de Marine Le Pen?

Le FN est un parti assez unique en son genre. Il a plus un discours « souverainiste » que véritablement nationaliste. Ce n’est pas non plus un parti libéral comme ceux existant en Europe du nord. Le FN de Marine Le Pen a progressé sur certains points : la question sociale, la dénonciation de la finance, de l’UE et la géopolitique. Tout ça est positif. En revanche son discours s’est amollit sur la question identitaire. L’immigration, qui était un thème central auparavant n’est plus vraiment abordée. Alors certes on ne peut pas tout résumer à l’immigration, mais la question n’a jamais été aussi brûlante, avec les hordes qui déferlent en Espagne et en Italie et deux milliards d’africains à l’horizon 2050 dont beaucoup chercheront l’eldorado.

Nous trouvons assez positif que le FN fasse des scores élevés, car cela pose problème à l’oligarchie qui perd du terrain, des postes et dont le discours est de plus en plus contesté. En revanche le FN traduit aussi un aspect inquiétant de la situation française : cette foi quasi religieuse dans le vote, la déresponsabilisation des citoyens et la cécité face à la gabegie. Malgré la corruption, les scandales sexuels et financiers, l’insécurité, l’immigration de masse, les diktats de l’UE, la destruction de l’environnement, l’inféodation à la politique des Etats-Unis, la réduction de nos libertés, l’esclavage de la dette, le chômage, etc… le FN n’est crédité « que » de 25% des intentions de vote. Il y a donc encore 75% des électeurs qui considèrent qu’il vaut mieux voter pour tous les autres. Et je trouve ça assez inquiétant. Alors certes ce score est important vu de l’étranger, mais que vous fassiez 1% ou 25%, vous n’obtenez rien de plus car les modes de scrutin sont défavorables au FN.

Pour les élections européennes, je pense qu’il y aura une montée des mouvements « populistes », mais est-elle de nature à infléchir le cours des choses ? Difficile à dire.

Un sursaut des consciences est urgent, car bien que j’aie foi en notre victoire finale, chaque jour qui passe empire encore plus la situation. Nous pensons de fait qu’il faut structurer un mouvement capable de gérer la crise majeure qui interviendra tôt ou tard.

Un grand merci à nos amis du « CERCLE NON CONFORME » pour  votre collaboration. Nos chemins se recroiseront très certainement.

ZENIT/CNC

Entrevue publiée sur le site de l'Associazione Culturale Zenit en italien le 17/03/2014

Note du C.N.C: L'entrevue a été réalisée début mars par l'Association Culturelle Zenit de Rome puis traduite par Zenit Belgique. Nous remercions les camarades italiens et belges pour leur initiative et leur soutien. Nous organisons une conférence avec l'association Zenit le 5 avril 2014 dans la métropole lilloise.

Rusia, Crimea y un baño de Realpolitik

por Santiago Pérez 

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

Ultrarrealismo en la crisis ucraniana y en la política internacional de hoy.

La caída de Víktor Fédorovich Yanukovich al frente del gobierno ucraniano generó movimientos en la estructura de poder de la más alta política internacional. Con su alejamiento, Moscú perdió un confiable aliado, quien protegía sus intereses y mantenía al país del este europeo bajo la esfera de influencia del Kremlin. El asenso de Oleksandr Turchínov a la presidencia y su intención de acercamiento a occidente dispararon, en forma virtualmente automática, los mecanicemos de defensa rusos.

No quedan dudas que el proceso interno ucraniano se vio de alguna forma influenciado desde el exterior. Se trata de un país estratégico tanto para la Unión Europea como para la OTAN y la Federación Rusa, tres poderosos actores que, como es de esperar, mueven sus piezas dentro el tablero geopolítico mundial. Pero, al mismo tiempo, sería impreciso adjudicar en forma excluyente a estos jugadores la crisis interna del país. Las diferencias culturales que conviven en el seno de la sociedad ucraniana han alimentado innegablemente las tensiones. En Ucrania hay quienes desean acercarse a occidente y hay quienes desean acercarse a Rusia, elementos suficientes para generar un conflicto, más allá de lo que hagan o dejen de hacer las potencias extranjeras. En definitiva, el fin del gobierno de Yanukovich puede definirse como un fenómeno multicausal, impulsado por fuerzas tanto internas como externas.

Pero más allá de las idas y vueltas de la sociedad ucraniana, el hecho relevante de esta crisis para el análisis de la política internacional es la rapidez, efectividad y contundencia con la que ha operado el Kremlin. Sin prestar mayor atención al derecho internacional (como es esperable de cualquier gran potencia) y a pocas horas del cambio de gobierno en Kiev, fuerzas especiales rusas “ocuparon” en una acción unilateral la estratégica península de Crimea. La relevancia de la cruzada para el equilibrio político regional ha colocado a ucranianos y rusos en el centro de la escena global. Todos los actores de peso dentro del sistema internacional están hoy con la mirada depositada en Crimea.

¿Ha actuado Moscú dentro de la legalidad? ¿Es este accionar legítimo? Desafortunadamente estas son preguntas que poco importan al momento de leer el escenario en cuestión. La anarquía del sistema internacional y la lógica ultrarrealista de Vladimir Putin han permitido que, de facto, sea Rusia quien ejerza la soberanía sobre Crimea. Los reclamos de occidente y del flamante gobierno ucraniano difícilmente puedan superar la etapa retórica o argumentativa. No hay nada que hacer para la Unión Europea, Estados Unidos, el G7 o la mismísima OTAN: los rusos han desembarcado y no se apartarán. La defensa de la base naval de Sebastopol es un tema demasiado delicado para los intereses geoestratégicos de Moscú como para colocarlo sobre la mesa de negociaciones. La única forma de desplazar a los rusos sería por la fuerza, pero los costos de intentar semejante acción transforman a esta alterativa en absolutamente inviable. Nadie en Washington (y posiblemente en ningún lugar del mundo) está pensando seriamente en una acción militar.

Al no ser reconocido ni por occidente ni por la propia Ucrania el referéndum celebrado en la península funciona principalmente como un elemento de presión política. En los hechos, Simferópol dejó de responder a Kiev inmediatamente después de la ocupación rusa, situación anterior a la votación que supuestamente aportó legitimidad y legalidad a la escisión. En otras palabras, con o sin referéndum, la anexión ya se había materializado.

Más allá de reconocerla diplomáticamente o no, las potencias occidentales acabarán por aceptar de hecho la soberanía rusa sobre Crimea y diseñarán sus estrategias de defensa en consecuencia. El statu quo regional se ajustará naturalmente a las nuevas circunstancias y las Relaciones Internacionales continuarán su curso.

Ya lo dijo el canciller ruso, Sergei Lavrov. “Crimea es más importante para Rusia que las Islas Malvinas/Falklands para Gran Bretaña”. Un mensaje conciso, de alto contenido político y emitido en el idioma que solo hablan las superpotencias. Cuando de intereses estratégicos se tarta, el poder (por sobre la legalidad) es lo único que realmente importa.

Fuente: Equilibrio Internacional

http://twitter.com/perez_santiago
http://facebook.com/lic.perezsantiago

Eurasisme, Alternative à l'hégémonie libérale

Eurasisme, Alternative à l'hégémonie libérale

 

Allein Deutschland könnte den Krieg verhindern

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Ex-Regierungsberater Paul Craig Roberts warnt vor US-geplanten III. Weltkrieg:

Allein Deutschland könnte den Krieg verhindern

Von Karl Müller
Ex: http://www.nrhz.de

Paul Craig Roberts gehört zu den namhaften und engagierten US-amerikanischen Kritikern des US-Kriegskurses der vergangenen mehr als 20 Jahre. Seine Kritik ist pointiert und unübersehbar. Er kennt die Regierungsarbeit in den USA als ehemaliger leitender Beamter in der US-Regierung aus nächster Nähe. Es gibt also keinen Grund, die Überlegungen von Paul Craig Roberts zu übergehen oder abzutun. Seine aktuelle Warnung vor einem US-geplanten Weltkrieg kann niemanden ruhen lassen. Und wenn er am Ende seines Artikels auf Deutschland zu sprechen kommt, dann muss sich auch jeder Deutsche angesprochen fühlen.

Die US-Regierung hat Deutschland seit mehr als 20 Jahren eine Rolle im Streben der USA nach Weltbeherrschung zugewiesen. Es ist richtig, dass sich die damalige US-Regierung unter Führung des Präsidenten George H. W. Bush viel stärker als zum Beispiel die britische oder französische Regierung für den Beitritt der DDR und damit für ein viel mächtigeres Deutschland an der Nahtstelle nach Osteuropa eingesetzt hat. Dass es aber gerade Condoleezza Rice war – Mitarbeiterin im Nationalen Sicherheitsrat bei George H. W. Bush und später dann Sicherheitsberaterin und Aussenministerin bei George W. Bush –, die ein sehr dickes Buch über den US-amerikanischen Beitrag zum mächtigeren Deutschland verfasst hat («Sternstunde der Diplomatie. Die deutsche Einheit und das Ende der Spaltung Europas», in deutscher Sprache 1997 erschienen), ist bezeichnend und ein Hinweis auf die lange Linie der letzten beiden Jahrzehnte.

Es ist eine seit Anfang der 90er Jahre gepflegte deutsche Illusion zu glauben, die US-Regierung hätte sich aus Liebe zu Deutschland und zu den Deutschen für die sogenannte «Wiedervereinigung» eingesetzt. Der tatsächliche Plan war schon damals, das «neue» Deutschland und eine EU unter der Führung dieses neuen Deutschlands als Speerspitze gegen Osteuropa und insbesondere gegen Russland einzusetzen, und das vor allem im Interesse der USA und letztlich auf Kosten Deutschlands und Europas. Wer dies nicht glauben mag, der lese das Kapitel über Russland im 1997 im Original erschienen Buch des US-Regierungsberaters Zbigniew Brzezinski, das den deutschen Titel «Die einzige Weltmacht. Amerikas Strategie der Vorherrschaft» trägt und interessanterweise mit einem Vorwort von Hans-Dierich Genscher versehen ist, also jenes ehemaligen deutschen Aussenministers, der jetzt wieder in die Schlagzeilen geraten ist, weil er «in stiller Diplomatie» seit mehr als 2 Jahren an der Freilassung desjenigen russischen Oligarchen gearbeitet haben soll, der Russlands Erdölreserven an US-amerikanische Konzerne ausverkaufen wollte und auch ansonsten mitnichten ein unbeschriebenes Blatt und keineswegs ein politischer Märtyrer ist, als der er in Deutschland stilisiert werden soll.
 
Dass nun schon seit geraumer Zeit die deutschen medialen Gehässigkeiten gegen Russland eine besonders bösartige Qualität erreicht haben, passt sehr gut zu dem, was Paul Craig Roberts schreibt und zur Rolle, die Deutschland zugedacht ist. Die massive antirussische Hetze in den deutschen Medien und von Seiten eines einflussreichen Teils der deutschen Eliten ist aber auch ein Hinweis darauf, dass es in Deutschland nach wie vor wichtige Gegenstimmen gibt, auch wenn diese sich derzeit nur wenig öffentliches Gehör verschaffen können. Dabei spielen ein Blick auf die Landkarte, wirtschaftliche Interessen aber auch geschichtliche Erfahrungen eine Rolle. Niemand in Deutschland darf vergessen, dass ein gegen Russland aggressives Deutschland beiden Ländern und Völkern unendlich viel Leid zugefügt hat. Im kollektiven Gedächtnis beider Völker wird dies noch verankert sein. Wer kann es verantworten, dass sich Geschichte eines Tages auf eine derart furchtbare Art und Weise wiederholt?
 
Paul Craig Roberts schreibt: «Allein Deutschland könnte die Welt vor Krieg bewahren und gleichzeitig seinen eigenen Interessen dienen.» Er hat Recht damit. Und er schreibt weiter: «Alles, was Deutschland zu tun hat, ist aus EU und Nato austreten. Die Allianz würde zusammenkrachen, und ihr Fall würde Washingtons hegemonistische Absichten ein für allemal beenden.» Auch hier hat er Recht. Aber das ist ein sehr grosser Schritt. Vielleicht würde es für den Augenblick schon reichen, alle «Verbündeten» in EU und Nato eindeutig wissen zu lassen, dass es für eine aggressive Politik gegen Russland hundertprozentig ein deutsches Veto geben wird. Ob das die deutsche Regierung von sich aus zu tun wagt, ist zweifelhaft. Aber wenn die Bürger Deutschlands deutlich machen, dass sie keinen Dritten Weltkrieg wollen; wenn sie deutlich machen, dass sie nur friedlich und für alle Seiten gedeihlich mit ihren nahen und fernen Nachbarn in Europa umgehen wollen; wenn es ein deutsches Crescendo gegen den Krieg und für den Frieden gibt – dann wird sich dem auch eine wankelmütige deutsche Politik nicht entziehen können und die von wem auch immer geführten Medien könnten mit ihrer Hetzkampagne einpacken. (PK)

Mehr Informationen unter  
Karl-Jürgen Müller ist Berufsschullehrer und Mitarbeiter der Redaktion Zeit-Fragen seit fast 20 Jahren, ist aktiv im Arbeitskreis Schule und Bildung in Baden-Württemberg, wohnt als deutscher Staatsbürger mit seiner Frau in der Schweiz. 

 

Gelekt gesprek op YouTube: Turken plannen false-flag aanslag om Syrië aan te vallen

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Gelekt gesprek op YouTube: Turken plannen false-flag aanslag om Syrië aan te vallen

De Turkse premier Erdogan probeert al sinds het begin van de Syrische crisis een voorwendsel voor een oorlog te creëren.

Uit een gelekt gesprek tussen hoge Turkse militaire- en politiek leiders blijkt dat de regering Erdogan een false-flag terreuraanslag wil plegen, die als voorwendsel moet dienen voor een aanval op Syrië. Het gelekte gesprek is op YouTube te beluisteren, wat dan ook de echte reden was waarom Erdogan onmiddellijk de toegang tot YouTube en Twitter in Turkije liet blokkeren.

Enkele passages uit het onthutsende gesprek:

Minister Ahmet Davutoglu: ‘De premier heeft gezegd dat deze aanval (op de Suleiman Sah Tombe) in de huidige samenloop van omstandigheden als een goede gelegenheid voor ons moet worden gezien.’

Hakan Fidan: ‘Ik stuur vier van mijn mannen uit Syrië, als dat voldoende is. Ik zet een reden voor een oorlog in scene door bevel te geven voor een raketaanval op Turkije. We kunnen ook een aanval op de Suleiman Shah Tombe voorbereiden, als dat nodig is.’

Feridun Sinirolu: ‘Onze nationale veiligheid is een ordinair en goedkoop binnenlands beleidsinstrument geworden.’

Yacar Güler: ‘Het is een directe reden voor oorlog. Ik bedoel, wat ze gaan doen is een directe reden voor oorlog.’

Feridun Sinirolu: ‘Er zijn een aantal grote veranderingen in de wereldwijde en regionale geopolitiek. Het kan zich nu naar andere plaatsen verspreiden... We krijgen nu een ander spel... ISIL (islamisten in de Levant) en al die organisaties zijn extreem gevoelig voor manipulatie. Als de regio bestaat uit vergelijkbare organisaties, houdt dat een vitaal veiligheidsrisico voor ons in. Toen wij als eerste Noord Irak binnen vielen, was er altijd het risico dat de (Koerdische) PKK de boel opblies... Als we de risico’s grondig overwegen en onderbouwen... zoals de generaal zojuist heeft gezegd...’

Yacar Güler: ‘Meneer... daar hebben we het net over gehad. Openlijk. Ik bedoel dat de gewapende strijdkrachten bij iedere verandering een noodzakelijk ‘werktuig’ voor u zijn.’

Davutoglu: ‘Natuurlijk. Bij uw afwezigheid zeg ik altijd tegen de premier... dat je in die gebieden niet zonder harde kracht kunt blijven. Zonder harde kracht kan er geen zachte kracht (diplomatie) zijn.’

Kortom: NAVO-lid Turkije zoekt naar alle waarschijnlijkheid met medeweten en instemming van de Amerikaanse regering Obama naar een excuus, een false-flag aanslag of operatie, om een oorlog tegen Syrië te beginnen.

Premier Erdogan noemde het lekken van de ‘vergadering over de nationale veiligheid’ op YouTube ‘oneerlijk’ en ‘schurkachtig’, en liet de toegang tot de videosite blokkeren.

Enkele dagen geleden zocht Turkije ook al een excuus voor een invasie door een Syrisch toestel neer te halen en vervolgens te hopen op een escalatie. De Syrische president Bashar Assad trapte daar echter niet in. Het lijkt echter een kwestie van tijd voordat Turkije, de NAVO en de VS voor een false-flag operatie zorgen, en dit in de Westerse media zullen verkopen als ‘onaanvaardbare Syrische agressie’.


Xander

(1) Zero Hedge / Infowars

vendredi, 28 mars 2014

Deutscher Altkanzler Schmidt zeigt Verständnis für russische Krim-Politik

Deutscher Altkanzler Schmidt zeigt Verständnis für russische Krim-Politik

Thema: Die Zukunftsentscheidung auf der Krim

 
MOSKAU, 26. März (RIA Novosti).

schmidt-helmut.jpgDer deutsche Ex-Bundeskanzler Helmut Schmidt nimmt die Wiedervereinigung der ukrainischen Schwarzmeerhalbinsel Krim mit Russland verständnisvoll auf und hält die westlichen Sanktionen gegen Moskau für dumm. 

Das Vorgehen Russlands auf der Krim sei „durchaus verständlich“, sagte Schmidt der Zeitung „Die Zeit“. Dagegen kritisierte er das Verhalten des Westens im Krim-Konflikt scharf und bezeichnete die Sanktionen der EU und der USA gegen Russland als „dummes Zeug". Weiter gehende wirtschaftliche Sanktionen würden ihr Ziel verfehlen und „den Westen genauso wie die Russen treffen“.

Auch kritisierte Schmidt, der 1974 bis 1982 Bundeskanzler der Bundesrepublik Deutschland war, die Entscheidung der G7, die Zusammenarbeit mit Russland einzustellen. Die G8 sei in Wirklichkeit nicht so wichtig wie die G20, bei der Russland weiter Vollmitglied ist. Die Situation in der Ukraine ist laut Schmidt „gefährlich, weil der Westen sich furchtbar aufregt.“ „Diese Aufregung des Westens sorgt natürlich für entsprechende Aufregung in der russischen öffentlichen Meinung und Politik.“

Die politische Krise in der Ukraine war eskaliert, nachdem das Parlament (Oberste Rada) am 22. Februar die Verfassung geändert, Staatspräsident Viktor Janukowitsch für abgesetzt erklärt und einen Oppositionspolitiker zum Übergangspräsidenten ernannt hatte. Oppositionsfraktionen stellten eine Übergangsregierung.

Von Russen dominierte Gebiete im Osten und Süden der Ukraine haben die neue, von Nationalisten geprägte Regierung in Kiew nicht anerkannt. Auf der Schwarzmeer-Halbinsel Krim stimmten mehr als 96,7 Prozent der Teilnehmer eines Referendums für eine Abspaltung von der Ukraine und eine Wiedervereinigung mit Russland. Kurz danach unterzeichneten Russland und die Krim einen Vertrag über die Eingliederung der Halbinsel in die Russische Föderation. Die USA und die Europäische Union verhängten daraufhin Sanktionen gegen Russland. Unterdessen haben Tausende Demonstranten in mehreren Großstädten der Süd- und Ostukraine ein Referendum nach dem Vorbild der Krim gefordert.

Is Europe Cracking Up?

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Is Europe Cracking Up?

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

A week ago, in the St. George’s Hall in the Kremlin, Russia’s elite cheered and wept as Vladimir Putin announced the re-annexation of Crimea. Seven in 10 Russians approve of Putin’s rule.

In Crimea, the Russian majority has not ceased celebrating. The re-conquest nears completion. In Eastern Ukraine, Russians have now begun to agitate for annexation by Moscow.

Ukrainian nationalism, manifest in the anti-Russia coup in Kiev, has produced its inevitable reaction among Russians.

While praising the Ukrainians who came out to Maidan to protest peacefully, Putin said that those behind the decisive events “resorted to terror, murder and riots. Nationalists, neo-Nazis, Russophobes and anti-Semites executed this coup.” The Kremlin erupted in cheers.

But not only in Ukraine is ethnic nationalism surging.

“National Front Vote Stuns Hollande” was the headline on the Financial Times’ story about France’s municipal elections Sunday.

Though the FN of Marine Le Pen, daughter of party founder Jean Marie Le Pen, did not field candidate in many cities, it won the mayoral race outright in Henin-Beaumont and ran first or second in a dozen medium-sized cities, qualifying for run-off elections on March 30.

“The National Front has arrived as a major independent force — a political force both at the national and local levels,” declared Le Pen.

No one is arguing the point. Indeed, a measure of panic has set in for the socialist party of Francois Hollande, which is calling on all parties to unite against FN candidates.

In early polling for the May elections for the European Parliament in Strasbourg, the National Front is running close behind the UMP of ex-president Nicolas Sarkozy, and ahead of Hollande’s socialists.

Begun as an anti-immigrant, anti-EU Party, the FN has broadened its base to issues like crime and unemployment.

But the most startling news on the nationalist front last week came in Venice and the Veneto region, where 89 percent of a large turnout in a non-binding referendum voted to secede from Italy and re-establish the Venetian republic that vanished in 1866.

Exulted Luca Zaia of the separatist Northern League, “The will for secession is growing very strong. We are only at the Big Bang of the movement — but revolutions are born of hunger and we are now hungry. Venice can now escape.”

The proposed “Repubblica Veneta” would embrace five million inhabitants of Veneto. Should it succeed in seceding, Lombardy and Trentino would likely follow, bringing about a partition of Italy.

Sardinia is also reportedly looking for an exit.

In readying their referendum, Venetians journeyed to Scotland to observe preparations by the Scottish National Party for the vote this fall to sever the 1707 Act of Union with England.

Also observing in Scotland were representatives of Catalonia who will hold a similar referendum this fall on secession from Spain. Basque Country secessionists were present in Scotland as well.

In a report published this weekend, “Europe on Trial,” a poll of 20,000 British commissioned by Lord Ashcroft of the Conservative Party found that Russia (before the Kiev-Crimea crisis) was viewed more favorably than either the EU or European Parliament.

By 49-31, British think the costs of membership in the EU outweigh the benefits and they are now evenly divided, 41-41, on whether to get out of the union altogether.

Prime Minister David Cameron has set a vote on EU membership for 2017. Now it appears the Labour Party, seeing the unpopularity of the EU, may also be open to changing the EU treaty and a referendum on saying goodbye to Europe, should they take power in 2015.

Why is the EU under rising centrifugal pressure? Why do so many nations of Europe seem on the verge of breaking up?

There is no single or simple explanation.

Venice and Northern Italy feel exploited. Why, they ask, should we subsidize a less industrious and lazier south that consumes tax revenues we raise here. Many northern Italians believe they have more in common with Swiss than Romans, Neapolitans or Sicilians.

Flanders feels the same about the Walloons in Belgium.

Scots and Catalans believe they are a people with a culture, history and identity separate from the nations to which they belong.

Across Europe, there is a fear that the ethnic character of their countries and continent are being altered forever against the will of the people.

Western Europeans are recoiling at the Bulgarians, Rumanians and gypsies arriving from Eastern Europe. Asylum seekers, economic refugees and migrants in the scores of thousands arrive annually on the Italian island of Lampedusa and in the Spanish Canaries.

Early this month, the New York Times reported a surge of 80,000 African migrants headed for the tiny Spanish enclaves of Ceuta and Melilla on the Moroccan coast.

The goal these desperate people seek: the mother countries of the Old Continent and the wealthy welfare states of Northern Europe.

What the children of Europe are rebelling against is what their fathers, paralyzed by political correctness, refused to prevent.

It was predictable, it was predicted, and it has come to pass.

Gallup peiling: Wereld beschouwt VS als grootste bedreiging voor vrede

Gallup peiling: Wereld beschouwt VS als grootste bedreiging voor vrede

1057335429.jpgMarokko, Libanon en Irak zien Israël als grootste gevaar - 70% Amerikanen heeft geen vertrouwen meer in Washington

Uit een wereldwijde peiling van het toonaangevende Gallup en het Worldwide Independent Network blijkt dat de Verenigde Staten met grote afstand als de grootste bedreiging voor de wereldvrede worden gezien. Ondertussen is president Obama vandaag in Nederland met alle egards ontvangen en zijn de media opnieuw lyrisch over de man die al meer dan 8 x zoveel droneaanvallen uitvoerde dan zijn verketterde voorganger Bush (2), een ongekend aantal onschuldige burgerslachtoffers op zijn geweten heeft, en vastbesloten lijkt het Westen in een oorlog met Rusland te storten.

De peiling werd uitgevoerd in 68 landen. Het wereldwijde anti-Amerikaanse sentiment is zeker niet alleen te vinden in landen die traditioneel vijandig staan tegenover de VS, maar ook in NAVO-landen zoals Griekenland en Turkije.

 

VS met afstand grootste bedreiging

Maar liefst 24% van de ondervraagden beschouwt Amerika als de grootste bedreiging voor de wereldvrede. Ver daarachter komen Pakistan met 8%, en China met 6%. Op de gedeelde vierde plek staan Afghanistan, Iran, Israël en Noord Korea (ieder 5%).

Het zal niet verwonderlijk zijn dat de VS vooral in het Midden Oosten en Noord Afrika, waar het door middel van militaire interventies, droneaanvallen, bombardementen en het aanstichten van de Arabische Lenteopstanden chaos heeft gecreëerd, het vaakst wordt genoemd.

In Latijns Amerika zijn de burgers verdeeld. In Brazilië, Argentinië en Peru kwam Amerika eveneens op de dubieuze eerste plaats terecht.

Marokko, Libanon en Irak zien Israël als grootste gevaar

Eveneens weinig verbazingwekkend is dat Israël in met name moslimlanden als een groot gevaar wordt beschouwd. In Marokko, Libanon en Irak ziet men de Joodse staat zelfs als de grootste bedreiging voor de vrede, vooral vanwege de voortdurende dreiging met een aanval op Iran.

Tegelijkertijd staat de VS ook op de eerste plek van landen waar mensen het liefste zouden willen wonen als er geen grenzen bestonden. Het percentage dat Amerika noemt ligt met 9% echter beduidend lager.

70% Amerikanen heeft geen vertrouwen meer in Washington

Van de Amerikanen zelf vindt 13% dat hun eigen land een gevaar vormt voor de status quo op onze planeet. Uit een onderzoek van het AP-NORC Center for Public Affairs bleek dat de regering Obama ook in eigen land steeds impopulairder wordt, en 50% van de ondervraagden vindt dat het hele politieke systeem compleet op zijn kop moet. Maar liefst 70% denkt dat de regering niet in staat is om de grote problemen van het land op te lossen. (1)

Obama vereerd, waar Bush verketterd voor zou worden

Daar waar zijn voorganger Bush verketterd zou worden voor het bombarderen van Libië, het aanstichten van een gewelddadige revolutie in Egypte, het steunen van Al Qaeda terroristen in Syrië, het fors opvoeren van het aantal droneaanvallen en maken van onschuldige burgerslachtoffers in Pakistan, Afghanistan en Jemen, het veroorzaken en vervolgens doodzwijgen van een islamitische uitroeiingsoorlog tegen het christendom, en het uitlokken van een mogelijke oorlog met Rusland door een fascistische staatsgreep in Oekraïne aan te sturen, staat Obama in Europa en vooral in Nederland nog steeds op een voetstuk, getuige de soms aan afgoderij grenzende verering door de media en politiek.

Xander

(1) Russia Today

Zie ook o.a.:

06-03: Crisis Oekraïne: Is Obama zwak en naïef, of de critici die hem zo noemen
14-02: 'Als Obama niet wordt gestopt, stort Amerika binnen 18 maanden in'
30-01: Obama zegt Congres te negeren; Eerste dictatuur VS een feit
26-01: Obama begonnen met uitschakelen politieke vijanden

 

L’axe Moscou-Pékin à full speed contre le $

L’axe Moscou-Pékin à full speed contre le $

Ex: http://www.dedefensa.org

 

russia-china-dollar1.jpgLe 21 mars 2014, le site Zero Hedge annonce la signature prochaine de ce qu’il nomme Holy Grail pour désigner le gigantesque accord gazier entre la Russie et la Chine, qui doit constituer parallèlement une attaque massive contre le pétrodollar. Tyler Durden place cet accord, à ce moment, comme un signe fondamental de basculement des puissances au détriment du bloc BAO.

«If it was the intent of the West to bring Russia and China together – one a natural resource (if “somewhat” corrupt) superpower and the other a fixed capital / labor output (if “somewhat” capital misallocating and credit bubbleicious) powerhouse — in the process marginalizing the dollar and encouraging Ruble and Renminbi bilateral trade, then things are surely “going according to plan.”

»For now there have been no major developments as a result of the shift in the geopolitical axis that has seen global US influence, away from the Group of 7 (most insolvent nations) of course, decline precipitously in the aftermath of the bungled Syrian intervention attempt and the bloodless Russian annexation of Crimea, but that will soon change. Because while the west is focused on day to day developments in Ukraine, and how to halt Russian expansion through appeasement (hardly a winning tactic as events in the 1930s demonstrated), Russia is once again thinking 3 steps ahead... and quite a few steps east.

»While Europe is furiously scrambling to find alternative sources of energy should Gazprom pull the plug on natgas exports to Germany and Europe (the imminent surge in Ukraine gas prices by 40% is probably the best indication of what the outcome would be), Russia is preparing the announcement of the “Holy Grail“ energy deal with none other than China, a move which would send geopolitical shockwaves around the world and bind the two nations in a commodity-backed axis. One which, as some especially on these pages, have suggested would lay the groundwork for a new joint, commodity-backed reserve currency that bypasses the dollar, something which Russia implied moments ago when its finance minister Siluanov said that Russia may regain from foreign borrowing this year. Translated: bypass western purchases of Russian debt, funded by Chinese purchases of US Treasurys, and go straight to the source.»

L’accord pourrait être signé en mai, lors du voyage de Poutine à Pékin. Il instituerait une relation structurelle fondamentale entre le principal producteur de gaz et le principal consommateur de gaz, dans le chef des relations des deux pays et en considérant leurs propres activités énergétiques. (On y ajoutera l’élément que cette année, la Chine est devenue le premier importateur de pétrole russe, dépassant l’Allemagne.) Un expert russe de la Chine, Vasily Kachine, de l’Institut Analysis of Strategies and Technologies (CAST), estime que dans de telles conditions, il est complètement absurde de parle de l’“isolement” de la Russie, – et l’on pourrait considérer au contraire que c’est le bloc BAO qui est sur la voie de l’isolement, d’autant que Durden poursuit : «Bingo. And now add bilateral trade denominated in either Rubles or Renminbi, add Iran, Iraq, India, and soon the Saudis (China's largest foreign source of crude, whose crown prince also happened to meet president Xi Jinping last week to expand trade further) and wave goodbye to the petrodollar.»

Durden fait un tour d’horizon des relations de la Russie avec les principaux pays alternatifs au bloc BAO (Chine, Inde, etc.), pour estimer que leurs relations avec la Russie sont en bonne voie de se stabiliser dans un sens positif dans la sillage du choc qu’a constitué la crise ukrainienne. Durden ajoute que des mesures de coopération hautement symboliques et très significatives sont en cours de préparation dans d’autres domaines de coopération («CAST's Kachine said the prospects of Russia delivering Sukhoi SU-35 fighter jets to China, which has been under discussion since 2010, would grow»).

« The punchline: “A strong alliance would suit both countries [Russia & China] as a counterbalance to the United States.” An alliance that would merely be an extension of current trends in close bilateral relations, including not only infrastructure investment but also military supplies... [...] To summarize: while the biggest geopolitical tectonic shift since the cold war accelerates with the inevitable firming of the “Asian axis”, the west monetizes its debt, revels in the paper wealth created from an all time high manipulated stock market while at the same time trying to explain why 6.5% unemployment is really indicative of a weak economy, blames the weather for every disappointing economic data point, and every single person is transfixed with finding a missing airplane.»

Ce qui est le plus impressionnant dans cette analyse, qui renforce des bruits et des prospectives diverses, des déclarations d’officiels russes, etc., c’est le schéma d’extension accélérée de la crise ukrainienne, – dans ce cas, passant au problème fondamental du rôle/du statut du dollar dont on sait le poids qu’il pèse dans le dispositif d’hégémonie du Système. Il s’agit de mesurer comment et à quelle vitesse cette crise passe d’une dimension régionale à une dimension globale, comprenant tous les domaines, remettant en cause tous les facteurs des restes encore à peu près stables des relations internationales, et cela dans un sens systématiquement défavorable au bloc BAO. Pendant ce temps, le bloc suit une dynamique dans l’autre sens, notamment dans le cadre de l’élaboration des sanctions antirusses. On assiste alors, pour ce cas, au phénomène étonnant d’une sorte de “provincialisation” de la globalisation. L’image n’est pas outrée ni caricaturale, lorsqu’on se rapporte aux échos venus notamment des organismes européens, où l’on plonge dans les détails les plus dérisoires pour faire s’accorder des paquets de sanctions calculés au millimètre et à l’euro près, en cherchant à satisfaire toutes les parties prenantes, les pays-membres certes, mais aussi les lobbies, les industriels, les forces diverses. (On cite l’exemple significatif par sa dimension picrocholinesque d’une petite société autrichienne, très efficace dans le lobbyisme, alors que son pays est très réticent pour les sanctions, qui dispose d’une commande de €30 millions en Russie, qui proteste contre cette perte et menace de mettre le cas sur un plan juridique, qui est sur la voie d’obtenir une indemnisation de €30 millions des institutions européennes en échange de l’abandon de son lobbyisme et de ses récriminations, voire de ses projets d’aller au tribunal, – et ainsi de suite... C’est à ce niveau de “micro-management”, de parcellisation folle des mesures envisagées que l’on se trouve réduit...)

Un autre phénomène sémantique apparu dans le texte de Durden, c’est la prise en compte de la Crimée comme d’une cuisante défaite géopolitique US, comme l’a été, auparavant, la crise syrienne d’août-septembre 2013 («...the shift in the geopolitical axis that has seen global US influence... [...] decline precipitously in the aftermath of the bungled Syrian intervention attempt and the bloodless Russian annexation of Crimea»). Là aussi, il s’agit d’une formidable extension de la crise ukrainienne, cette fois dans le domaine de la perception et de la communication. Bien entendu, cette extension est totalement ignorée par la bloc bAO, parce que totalement verrouillée par les narrative écrasantes en cours dans les directions du bloc, qui n’ont jamais été aussi lourdes, aussi prégnantes, aussi impudentes, et qui emprisonnent à double tour toutes les pensées officielles (celles qui s’expriment à haute voix, celles qui apparaissent finalement sur les talking point ou les rapports définitifs en moins d’une page sur tel ou tel aspect de la crise, etc.). Là encore, le décalage entre le bloc BAO et l’“autre côté” dans la crise (la Russie, mais sans doute bien plus que la Russie) est stupéfiant. Et là-dessus, pour faire bonne mesure et considérant l’ambiance de micro-management où se trouvent plongés tous les outils de puissance du bloc BAO, il nous apparaît bien improbable que le bloc se rende compte de ce qui se passe précisément, dans cette affaire générale commentée ici (l’axe Russie-Chine et le pétro$), comme dans d’autres domaines du dispositif global du bloc.

Pour paraphraser Duden, et en ne limitant pas nécessairement la remarque à la Russie, «Russia is [...] thinking 3 steps ahead»... Mais quoi, l’on se rend compte par ailleurs de ce qu’est la véritable préoccupation des citoyens US (voir ce même 22 mars 2014), ce qui renforce la logique de la situation en faisant de cette circonstance un facteur complémentaire de type antiSystème (les Américains contre le système de l’américanisme/contre le Système) à l’action Russo-chinoise & Cie, et dessine ce qui pourrait déboucher sur une révolte générale antiSystème. Certes, il s’agirait d’une opportunité et d’une tentative de plus dans ce sens, mais toujours plus sérieuse que les précédentes, et cette fois tellement plus sérieuse que les précédentes avec les facteurs impliqués qu’on est fondé à la juger comme ayant des chances à la fois fortes et d'une grande dynamiques d’être proche de s’avérer décisive.